La désignation des membres dans les structures décentralisées de la Commission d’orientation et de supervision de la Lépi (Cos/Lépi), suscite déjà des brouilles à Sakété.
Ici, des militants des Fcbe en veulent à mort au député Firmin Biokou qu’ils accusent de faire des listes sans les consulter. La désignation des membres des structures décentralisées de la Cos/Lépi fait déjà objet de vives contestations à Sakété. Alors que le processus a été déclenché à l’Assemblée Nationale pour la désignation des membres des structures décentralisées de cette institution chargée de toiletter la Lépi, chaque formation politique a bénéficié d’un quota de membres à désigner par commune et arrondissement. A Sakété, un quota est revenu aux Fcbe, comme tous les autres partis politiques. Seulement, les militants qui croyaient désigner les leurs dans ces structures, n’ont pas eu cette chance. L’honorable Firmin Biokou – suppléant du ministre de l’enseignement supérieur, François Abiola – qui tient les rênes de ces désignations et qui doit transmettre les noms des personnes choisies à l’Assemblée Nationale pour sa commune, a décidé de procéder autrement. Au lieu de consulter ces militants et d’avoir leurs propositions, il a simplement choisi de gérer les choses autrement.
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Selon les dénonciations de ces militants, c’est entre les quatre murs de son bureau qu’il a fait le choix. Réunis il y a quelques jours, le groupe du maire, celui de l’ancien Ministre Karimou Rafiatou, et d’autres barons de la mouvance, ont analysé la situation et préfèrent garder leur silence jusqu’à la publication de la liste avant de se prononcer. Pour certains militants, cet agissement du député Firmin Biokou doit être découragé car il n’est pas meilleur militant qu’eux et que, de plus, il fait partie des militants de la 25ème heure. C’est pourquoi des actions musclées sont prévues pour le dénoncer et le décourager. Les militants promettent des heures chaudes au député Firmin Biokou. Pour rappel, le camp du maire Raliou Arinloyé avait gagné 11 sièges sur les 17 à pourvoir dans la commune de Sakété en 2008. C’est dire donc que son groupe fait toujours peur et garde l’influence sur cette commune, malgré les menaces de certaines personnes très proches du Chef de l’Etat.
