Le coût de la vie, au Bénin, reste toujours cher. Quant aux aliments de base tels que le maïs, le riz, la farine du manioc, le haricot, ils demeurent difficilement à la portée du citoyen moyen. Voici donc le coût du panier de la ménagère pour la semaine dernière.
Les Béninois continuent de subir la cherté de la vie qui sévit de façon évolutive depuis près de trois ans. Ce niveau des coûts s’apprécie ordinairement par rapport au prix de certains produits alimentaires dits de base. Durant la dernière semaine, ces coûts ont varié d’une région à une autre du pays et même dans une même région, selon chaque commerçant(e).
Ceci étant, un kilo de maïs coûte actuellement entre 200 f cfa et 250 f cfa. Le kilo de farine du manioc, communément appelée gari, est fixé, selon la qualité, entre 300 f cfa et 400 f cfa. Le kilo de haricot rouge coûte 600 f cfa, et le haricot blanc 700 f cfa.
Le riz, quant à lui, varie entre 400 f cfa et 1.500 f cfa, selon la qualité et la provenance. Quant aux huiles alimentaires, celle de palme coûte 1.000 f cfa le litre et celle d’arachide, 750 f cfa. Cependant, la baguette ordinaire de pain a gardé son cout habituel qui est de 125 f cfa.
Par ailleurs, au niveau des condiments les plus utilisés dans la cuisine, comme la tomate, le piment et l’oignon, le calvaire des ménagères continue. Car, la tomate fraiche demeure toujours rare et très chère. Le constat est le même pour le piment dont le prix reste élevé. Seul l’oignon reste à un niveau abordable, après son pic de rareté lors des fêtes de fin d’année.
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Quant à l’essence, son prix reste stabilisé, depuis la dernière fixation par le Gouvernement, au niveau de 580 f cfa le litre, à la pompe. Tandis que le pétrole lampant est négociable au prix de 700 f cfa le litre, chez les revendeurs.
