Le Wanep soucieux du respect des droits des manifestants

 

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«Le maintien de l’ordre dans les manifestations publiques et le respect des droits de l’homme», tel est le thème de l’atelier de formation qui se déroule depuis hier à l’Infosec de Cotonou. Il est initié par le Réseau ouest africain pour l’édification de la paix (Wanep) et a bénéficié du soutien financier de la Fondation Konrad Adenauer.

Comment maintenir l’ordre public et respecter en même temps les droits de l’homme dans les manifestations publiques? Telle est la question à laquelle réfléchissent depuis hier, et ce pour deux jours, policiers, gendarmes, hommes politiques, syndicalistes et autres acteurs de la société civile, à l’Infosec de Cotonou.  Pendant deux jours, les participants vont réfléchir sur la question à travers tous ses contours. Ainsi, six communications – présentées par des consultants triés sur le volet – sont prévues à leurs endroits, afin  de leur permettre de bien cerner le sujet et de faire des propositions concrètes pour sa résolution. Le clou de cet atelier est la cérémonie d’ouverture marquée par l’allocution de la présidente du Conseil d’administration, Fatoumatou Batoko Zossou, et celle de la représentante adjointe résidente de la Fondation Konrad Adenauer, Franziska Porst. Dans son allocution, Mme Zossou a reconnu que, «si les manifestations de réjouissance, de publicité, de propagande et de soutien au pouvoir ne posent souvent aucun problème, celles à caractère protestataire sont souvent sujettes à polémiques voire à répressions». C’est pourquoi elle interpelle les participants sur quelques unes des questions auxquelles ils pourront trouver des réponses. « L’exigence de maintien de l’ordre public lors des manifestations publiques est-elle si incompatible avec le respect des droits de l’homme? L’obligation de maintenir l’ordre public lors des manifestations de rue entraine-t-elle systématiquement la violation des droits des manifestants? Quel est l’état des lieux de la législation nationale en vigueur en la matière? Que faire pour une amélioration de la situation dans notre pays? ». Mme Porst de la Fondation Konrad Adenauer a affirmé que si son institution a accepté de financer cette activité, c’est qu’elle rejoint une de ses priorités qui est le dialogue politique. Les répressions policières lors des dernières élections au Bénin ont certainement inspiré le Wanep à organiser cet atelier.

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