Lutte contre la violence sexuelle en milieu scolaire : la Jci Abomey-Calavi Pioneer en campagne au Lica

Vendredi 19 avril dernier, au complexe scolaire Lica, la Jeune chambre internationale (Jci) Abomey-Calavi Pioneer a lancé une campagne de lutte contre les violences sexuelles en milieu scolaire. 

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C’est dans le cadre de la 2ème édition de son projet «éducation civique». Les violences à l’égard des filles et femmes sont devenues un fléau d’envergure internationale. Et la violence sexuelle est récurrente en milieu scolaire. Et cela, en dépit des nombreuses conséquences néfastes, tant pou la victime que pour la nation, et du fait que l’homme et la femme soient égaux devant la loi. C’est pour réduire ces violences dans le milieu éducatif que la Jci Abomey-Calavi Pioneer a initié un projet d’éducation civique dont la 2ème édition a été lancée vendredi dernier. Le lancement de cette édition dont le thème est : «La Jci en campagne contre la violence sexuelle en milieu scolaire», s’est déroulé au complexe scolaire Lica à Abomey-Calavi, en présence des élèves et des éducateurs dudit complexe.

Lors du lancement, Alex Zamenou, président de la Jci Abomey-Calavi Pioneer, a, dans son discours, précisé le but de la campagne. Selon lui, ils sont venus «parler avec les élèves des violences sexuelles en milieu scolaire» afin d’attirer leur attention. Car, affirme-t-il, les jeunes ont un grand rôle à jouer dans le processus de lutte contre les violences sexuelles en milieu scolaire.

Dans la communication qu’elle a présentée, Christiane Boton, coordonnatrice de projet à l’Ong ‘’Right to play’’, a donc échangé avec les élèves sur les stratégies à mettre en place pour réduire les violences faites aux filles et aux femmes. Et pour réduire ces violences, il faut «mieux connaître, mieux comprendre pour mieux agir».

Mieux connaître, mieux comprendre

Les violences sexuelles sont, selon la communicatrice, la forme la plus développée de violence faite aux femmes en milieu scolaire. Pour des besoins matériels et de notes, les jeunes filles sont sexuellement harcelées, sont victimes de sévices corporels et même violées. Toutes choses qui ont de nombreuses conséquences. Elles «freinent  l’évolution de la jeune fille, de l’établissement et des Omd», a précisé Christiane Boton. Chez la victime, les conséquences vont de l’abandon des cours à la mort, en passant par les grossesses non désirées et les avortements.

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Vue la multitude de préjudices causés par les violences faites aux femmes, la communicatrice, pour qui on ne peut lutter contre les violences faites aux filles et aux femmes sans l’engagement des garçons et des hommes, appelle à une synergie d’actions.

Il faut rappeler que la Jci est une association de jeunes volontaires dont la mission est d’offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs.

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