Mathurin Nago rassure sur l’organisation des élections communales en 2013

Les députés de la 6è législature ont procédé, conformément aux dispositions de la constitution et du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’année.

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Après vérification du quorum, 45 députés sur les 83 ont répondu présents, hier à l’hémicycle. Plusieurs personnalités étaient présentes, notamment le gouvernement, les présidents d’institutions de la République, les membres des délégations parlementaires étrangères notamment Soungalo Apollinaire Ouattara, Président de l’Assemblée Nationale du Burkina-Faso, Edward Doe Adjaho, Président de l’Assemblée Nationale du Ghana, Nassara Djobo Ouro-Bang’Na, Vice-président de l’Assemblée Nationale du Togo, et Aminata M’Baye, Vice-présidente de l’Assemblée Nationale du Sénégal, les membres du corps diplomatique, le haut commandement militaire, le préfet de l’Ouémé-Plateau, sans oublier les têtes couronnées. Dans son allocution, le Président Mathurin Coffi Nago a axé son intervention sur deux points, sur le plan international et sur le plan national. C’est dans ce dernier point qu’il a rassuré ses collègues par rapport à l’organisation des prochaines élections communales, municipales et locales.

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«Elections à bonne date, oui, mais bonnes et saines élections à bonne date, fixée de façon réaliste, c’est certainement mieux », a-t-il déclaré en substance. « Voulons-nous aller aux élections communales, municipales et locales, élections de proximité par excellence, sans déterminer précisément, par des lois consensuelles, la liste des localités et celle des centres de vote, pour éviter demain la création de villages fictifs, de quartiers de ville fictifs et de postes de vote fictifs, ainsi que d’autres problèmes, notamment des sources potentielles de polémiques, de contestations, voire de troubles sociopolitiques ? » S’est interrogé le Président Nago. Toutefois, il a rassuré que des mécanismes juridiques existent, pour permettre de résoudre la question de la fin du mandat des actuels élus locaux, communaux et municipaux, et d’éviter le vide juridique qui nourrit l’effervescence observée actuellement dans l’opinion publique. Sur d’autres plans, le Président de l’Assemblée Nationale a abordé, dans  son intervention, la question du contrôle de l’action gouvernementale où il a évoqué le cas du parlement qui s’est amplement et positivement illustré, en s’intéressant, à travers des questions écrites, orales et d’actualité, ainsi que des interpellations, des commissions parlementaires d’enquête, d’information et de contrôle, à de nombreux dossiers liés à la vie et à la gouvernance démocratique de la Nation. Le Président a parlé également des efforts de modernisation et d’adaptation du parlement, les problèmes d’incendies et d’inondations cycliques, la transhumance des bovins avec ses conséquences dramatiques, le délestage électrique devenu endémique, la production et la diversification agricole, les secteurs de l’éducation, de la santé et surtout de l’insécurité grandissante dans nos grandes villes, la question du développement et de la diversification des filières agricoles dans notre pays. A la suite de son intervention, les présidents et vice-présidents des parlements amis invités, ont pris, à tour de rôle, la parole pour magnifier les relations de coopération qui lient ces différents pays et le Bénin, surtout en matière de diplomatie parlementaire.

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