Après l’expulsion d’Ali Mohamed Karroubi: un autre réseau libanais « pro-Hezbollah » actif au Bénin

Depuis le vendredi dernier, cinq libanais sont gardés à vue Commissariat central de Cotonou. Tous sont soupçonnés d’appartenir au groupe Rmeiti du libanais Kassim Rmeiti, un proche d’Ali Mohamed Karrhoubi qui vient aussi d’être épinglé dans un rapport du trésor américain.

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Hassan Rmeiti, Hussein Rmeiti, Ali Rmeiti, Hassan Cheatly et Ali Fawaz. Tels sont les cinq libanais arrêtés depuis vendredi dernier à Cotonou. Ils sont tous proches de Kassim Rmeiti, patron du groupe Kassim Rmeiti, qui opère dans plusieurs secteurs d’activités à Cotonou. Officiellement, Kassim Rmeiti est dans le change. Très proche d’Ali Mohamed Karroubi, Pdg du groupe Ellisha Mégastore, accusé par les Etats-Unis et expulsé du Bénin, Rmeiti y mène des activités anodines, comme le change qui consiste à monnayer des devises étrangères. Mais, comme le groupe de son ami Karroubi, celui de Rmeiti Exchange facilite ou promeut l’activité de blanchiment d’argent, avec ou pour le compte d’autres blanchisseurs d’argent ou des organisations de trafic de drogue. Selon le rapport du trésor américain, « entre 2008 et 2011, Rmeiti Exchange avait transféré sur des comptes de banques extérieures, au moins 27 millions de dollars aux concessionnaires automobiles américains.
Marcel Zoumènou

MINISTERE DES FINANCES : Avis de constat que Kassem Rmeiti & Co pour le Change est une institution financière de  blanchiment de capitaux primaires

AGENCE : Réseau de Lutte contre les Crimes Financiers, Trésor (‘’FinCEN’’)

ACTION : Avis de constat

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SOMMAIRE : ce document donne l’avis qui,  conformément à l’autorisation contenue dans la Loi 31 U.S.C. 5318A, le Directeur de FinCEN a trouvé  le 22 avril 2013, que des pistes raisonnables existent pour conclure que Kassem Rmeiti et Co pour le Change («Rmeiti Exchange») est une institution financière opérant à l’extérieur des États-Unis, précisément une entreprise de blanchiment d’argent primaire.

DATE : le constat référencé dans cet avis a été effectif à partir du 22 avril 2013

POUR PLUS D’INFORMATION, CONTACTER : FinCEN, (800) 949-2732

INFORMATION

SUPPLEMENTAIRE

I- Dispositions statutaires

Le 26 octobre 2001, le président a promulgué une loi unifiant et renforçant l’Amérique en mettant à sa disposition des outils appropriés requis pour intercepter et arrêter l’acte de terrorisme de 2001 («la Loi PATRIOTE des USA»), la loi publique 107-56. Le titre III de la Loi PATRIOTE des USA a apporté des amendements aux dispositions anti-blanchiment de capitaux et de l’Acte de secret bancaire («BSA»), codifié à 12 U.S.C. 1829b, 12 U.S.C 1951-1959 et 31 U.S.C. 5311-5314, 5316-5332, pour promouvoir la prévention, la détection et la poursuite contre le blanchiment d’argent international et le financement du terrorisme. Les règlements mettant en œuvre le BSA apparaissent au 31 CFR du chapitre X. Le pouvoir du Secrétaire d’Etat aux Finances («le Secrétaire») pour administrer le BSA et ses règlements de mise en œuvre a été délégué au Directeur de FinCEN.

La section 311 de l’Acte PATRIOT  des USA (‘’Section 311’’), codifiée au 31 U.S.C. 5318A du BSA, confère au Secrétaire le pouvoir, de trouver  des pistes raisonnables pour conclure qu’une juridiction étrangère, une institution financière, une classe de transaction, ou un type de compte est d’une ‘’entreprise primaire de blanchiment de capitaux’’ et requérir des institutions financières intérieures et des agences financières pour prendre certaines mesures spéciales en vue d’interpeler les entreprises primaires de blanchiment de capitaux.

II- L’étendue de Kassem Rmeiti & Co. pour le change dans des affaires commerciales régulières au Liban

A. Kassem Rmeiti & Co. pour le change

Kassem Rmeiti & Co. pour le change (‘’Exchange Rmeiti’’) est une maison de change libanaise avec des branches et filiales en Suisse et au Benin. Rmeiti Exchange, à travers son propriétaire, Kassem Rmeiti, dispose aussi d’entreprises comprenant de façon non limitative, le groupe Rmaiti SAL au Liban et la société Rmaiti SARL (STE Rmeiti) située au Bénin. Pour les besoins de ce document et sauf stipulation contraire expressément exprimée, les références de Rmeiti Exchange comprennent les entreprises ci-dessus citées, collectivement les ‘’entreprises Rmeiti Exchange.’’ Rmeiti Exchange utilise des comptes tenus dans les banques étrangères qui maintiennent des relations appropriées avec les institutions financières des USA pour obtenir l’accès au système financier américain. Entre 2008 et 2001, Rmeiti Exchange avait transféré des comptes des banques extérieures au moins 27 millions de dollars aux concessionnaires automobiles américains.

Rmeiti Exchange offre une variété de services financiers, principalement le change primaire et les transferts de fonds. Les informations disponibles suggèrent que Rmeiti  Exchange, en plus des activités d’affaires discutées ci-dessous, s’est engagé dans d’autres et inconnues transactions d’un type, d’un volume et d’une variété typique de maisons libanaises de change. Si ces services étaient offerts aux clients américains et s’ils ont lieu entièrement ou en grande partie aux États-Unis, Rmeiti Exchange aurait été traité comme une affaire de services d’argent sous le BSA, un type d’institution financière définie au 31 C.F.R.

1010.100 (t) . Spécifiquement, il offre les services qui auraient été définis comme transfert d’argent et des opérations de change, des activités définies au 31 C.F.R.1010.100.

B. Le Liban

Le Liban est un centre financier pour des activités bancaires dans le Moyen-Orient et La Méditerranée orientale avec un secteur bancaire sophistiqué. Il y a 72 banques opérant au Liban, et toutes les banques importantes ont des relations appropriées avec des institutions financières américaines. Les cinq plus grandes banques commerciales comptent pour 61 % du total des actifs bancaires du pays, qui sont évalués à 95 milliards de $ US. Le gouvernement ne conserve aucune propriété directe de n’importe quelles banques commerciales. Malgré la croissance économique ralentie après l’instabilité politique intérieure et le trouble régional de 2011, le secteur bancaire du Liban continue à compter sur des apports de capitaux significatifs de la communauté libanaise de la diaspora qui a été un grand pourvoyeur de liquidité du secteur bancaire et de capitalisation, évalué par la Banque Mondiale à 7.6 milliards de $ correspondant à 18 % du PIB(PRODUIT INTÉRIEUR BRUT) en 2011. L’exposition des Banques au lourd endettement du pays, avec une dette gouvernementale totale projetée à 132 % du PIB (produit intérieur brut) en 2012, reste un risque significatif à la stabilité et la croissance du secteur financier.

Les activités de change sont devenues une fonction majeure du secteur financier du Liban pendant la guerre civile libanaise et ont joué un rôle clé dans des services fournis tels que : les transferts de fonds internationaux, la conversion monétaire et des paiements et des dépôts pour la clientèle intérieure et des Libanais expatriés depuis 1990. En 2001, la Banque Centrale du Liban, Banque du Liban («BdL»), a publié un ensemble de circulaires exposant des règlements pour des maisons de change opérant dans le pays. Depuis la promulgation de la loi 2001, 732 activités du commerce de change ont été enregistrées auprès du BdL et actuellement il y a 374 licences d’affaires autorisées. Chacune des activités actives autorisées doivent traiter des paiements à travers des comptes professionnels établis dans des banques libanaises.

Le Liban fait aussi face au blanchiment d’argent et à la vulnérabilité du financement du terrorisme en raison des faiblesses dans sa lutte contre le blanchiment d’argent et son combat contre le financement du terrorisme («AML/CFT»), le régime, des frontières poreuses, le règlement inefficace et contradictoire et une politique intérieure et régionale stimulante et complexe et un environnement de sécurité, parmi tant d’autres facteurs. Une préoccupation est la possibilité qu’une partie du flux substantiel de versements pourrait être associée au blanchiment d’argent à base de commerce et d’autres activités illicites de finance. A titre d’exemple, le Liban impose aux banques et aux activités liées au change, des obligations de déclaration de devises qui traversent les frontières et aux activités du métal précieux, mais n’a aucune exigence de déclaration transfrontalière appropriée pour le public aux points d’entrée des libanais cambistes qui font face à une vulnérabilité significative.

Ces vulnérabilités ont été récemment exploitées pour soutenir le commerce de blanchiment d’argent.  Le FinCEN avait identifié la Banque canadienne libanaise («LCB») comme une institution de blanchiment d’argent primaire en février 2011 (le «LCB 311 Action»), qui avait été précédé par la désignation du Bureau de Contrôle d’Actifs Etrangers («l’OFAC’S»), du Libanais Ayman Joumaa, comme un narco trafiquant particulier («SDNT»), aussi bien que trois bureaux libanais de change utilisés par Ayman Joumaa et son organisation pour blanchir des revenus illicites : la société Elissa Exchange, la Société Hassan Ayash Exchange et New Line Exchange Trust Co., sous le couvert de l’Acte extérieur de désignation de Narcotiques en janvier 2011. Dans l’Action LCB 311, le FinCEN a déterminé que LCB facilitait les activités de blanchiment d’argent liées au trafic de drogue conduites par Joumaa et son réseau de blanchiment d’argent. Ce réseau a transporté illégalement des drogues provenant de l’Amérique du Sud pour L’Europe et le Moyen-Orient via l’Afrique occidentale et a blanchi mensuellement des centaines de millions de dollars à travers des comptes tenus par LCB. Il a aussi blanchi de l’argent sur la base de commerce des biens de consommation dans le monde entier, y compris les concessions de voitures d’occasion aux États-Unis. De plus, l’Action LCB 311 a exposé les liens entre  l’organisation terroriste Hezbollah et le LCB et le fait que le Hezbollah a tiré de l’assistance financière pour des activités criminelles du réseau de Joumaa.

Après ces actions du Trésor, deux Bureaux américains d’avocat ont intenté des actions contre Ayman Joumaa, Elissa Exchange et Hassan Ayash Exchange. En décembre 2011, un grand jury dans le Quartier Oriental de l’Etat de Virginie a rendu un acte d’accusation contre

Ayman Joumaa pour conspiration d’acte de distribution de narcotique et de blanchiment d’argent provenant du trafic de drogue par les cartels mexicains et Colombiens. En Août 2012, le Bureau américain d’avocat pour le Quartier du Sud de New York («SDNY») a saisi 150 millions de $ dans le cadre d’un blanchiment civil d’argent et d’une action de confiscation d’argent du Hezbollah en liaison avec le LCB, Elissa Exchange et Hassan Ayash  Exchange basée sur des plans de blanchiment d’argent impliquant Ayman Joumaa, les maisons de change et les concessionnaires automobiles américains. La ‘’plainte de SDNY « avait listé, nom par  nom, 30 concessionnaires automobiles américains et une compagnie maritime américaine qui ont facilité la mise en œuvre du plan de blanchiment d’argent.

Le BdL a réévalué des règlements AML/CFT liés aux activités de change après les actions du Trésor. En mai et en août 2011, le BdL a révisé les règlements AML/CFT du Liban quant à la surveillance des banques et autres institutions financières non-bancaires en publiant sept décisions modifiant la Loi 347 (datée du 6 août 2001).

BdL a exigé tous ceux des échangeurs d’argent autorisés actifs pour maintenir (entretenir) l’affaire (activité) Comptes(Comptes rendus) à une institution financière formelle, comme une banque(rive) libanaise enregistrée soumise à

BdL exige de tous les cambistes à qui des licences ont été régulièrement accordées de tenir des comptes d’exploitation dans une institution bancaire officielle telle qu’une banque libanaise enregistrée soumise à la supervision du BdL et les cambistes interdits d’exercice des comptes commerciaux dans les banque libanaises  pour le compte de leur clients.

En dépit de quelques améliorations constatées dans le cadre de la surveillance du secteur financier, le Liban n’accepte pas adhérer à la Convention de l’ONU sur la suppression du financement du terrorisme.

Et le Hezbollah, une organisation que les États-Unis ont désigné comme une organisation du terrorisme étranger en octobre 1997 et une organisation spéciale de terrorisme mondial désigné sous

le décret présidentiel 13224 d’octobre 2001, est un parti politique reconnu avec un rôle actif dans le gouvernement libanais. Quoiqu’il ait adopté des lois criminalisant à l’intérieur du pays, tous les fonds résultant du financement, ou qui contribue au financement du terrorisme, le rôle participatif actif d’un groupe terroriste désigné dans le gouvernement libanais  et la société civile libanaise pose la question de la plus grande efficacité du régime AML/CFT du Liban.  

III. La part de Rmeiti Exchange dans la facilitation ou la promotion du Blanchiment d’argent à l’intérieur ou à travers le Liban

Parvenant  à la conclusion selon laquelle Rmeiti Exchange est une institution financière d’entreprise primaire de blanchiment d’argent , le FinCEN a passé en revue l’étendue de l’action de Rmeiti Exchange dans la facilitation ou la promotion du blanchiment d’argent et a déterminé que Rmeiti Exchange, sa propriété, sa gestion et ses associés sont impliqués dans des activités illicites qui incluent les mêmes activités de blanchiment d’argent sur la base du commerce conduites par le pivot central de narcotiques désigné des Etats-Unis, Ali Mohamed Kharroubi et Elissa Exchange, qui facilitent le blanchiment d’argent à travers d’autres maisons libanaises de changes pour le compte des trafiquants de drogue et qui fournissent des services financiers au Hezbollah.

A. Rmeiti Echange s’est engagé dans le blanchiment d’argent par le commerce pour le compte du désigné pivot central de narcotiques Ali Mohamed Kharroubi et Elissa Exchange par États-Unis 

Selon des informations disponibles au niveau du Gouvernement américain, Rmeiti Echange s’est engagé dans des transactions financières concernant la vente d’automobiles en relation avec le SDNT Ali Mohamed Kharroubi pour envoyer des fonds aux concessionnaires automobile américains dans le cadre d’un plan de blanchiment d’argent sur la base du commerce. Avant et après la désignation de Janvier 2011 du Trésor d’Ali Mohamed Kharroubi et Elissa Exchange et l’Action de la Section 311 de FinCEN contre LCB qui a exposé l’utilisation des comptes de LCB par Kharroubi et sa société  Elissa Exchange, pour blanchir les revenus du trafic de drogue pour l’organisation de trafic de drogue de Joumaa à travers l’achat et l’exportation de voitures d’occasion des États-Unis, Rmeiti Exchange et sa direction structurée et développée, a opéré d’important  virements bancaires internationaux pour l’achat de véhicules aux États-Unis. Les fonds proviennent souvent d’individus inconnus dans des régions de blanchiment d’argent à haut risque et ont été envoyés aux sociétés de vente aux enchères automobiles et des concessionnaires automobiles usagés, dont certains n’ont aucune présence physique ou d’adresse vérifiable.

1. Rmeiti Exchange s’est engagé dans des activités de blanchiment d’argent à base de commerce avec des narco trafiquants

Rmeiti Exchange et sa direction facilitent de vastes transactions pour des activités de blanchisseurs d’argent et des trafiquants de drogue connus. Avant la désignation de Pivot central du Trésor et l’Action LCB 311 du FinCEN , Kassem Rmeiti à travers  Rmeiti Exchange, traite habituellement des virements bancaires internationaux structurés de ses comptes au LCB et d’autres banques à beaucoup et mêmes concessions de voitures basées aux États-Unis et qui ont reçu des fonds provenant d’Elissa Exchange et ont été par la suite cités dans la Plainte SDNY comme des participants au réseau du plan de blanchiment d’argent de Joumaa . En effet, entre 2008 et mars 2011,  Rmeiti Exchange et son propriétaire, ont fourni au moins 25 millions de $ en grand, rond dollar et des paiements répétitifs aux concessionnaires automobiles et exportateurs basés aux États-Unis, y compris plus de 22 millions de $ des comptes qu’ils détiennent au LCB. Beaucoup de concessionnaires automobiles usagés qui ont reçu des paiements provenant de Rmeiti Exchange étaient postérieurement nommés dans la plainte de SDNY pour avoir reçu des fonds provenant du réseau Joumaa.

2. Rmeiti Exchange s’est engagé dans l’activité de blanchiment d’argent à base de commerce avec des individus le Gouvernement américain a désigné comme des trafiquants de narcotiques

Après que le réseau SDNT Ali Mohamed Kharroubi ait été exposé au Trésor et au Ministère des Actions de Justice, le réseau a adapté ses procédures de gestion et a utilisé d’autres maisons de change qu’il pourrait contrôler ou utiliser autrement pour continuer à envoyer des fonds aux concessions de voiture d’occasion aux États-Unis, en particulier Rmeiti Exchange. Après l’Action LCB 311 de février 2011,la société Rmeiti Exchange a continué à faire des paiements internationaux par virements  aux concessionnaires automobiles américains et à des sociétés pour des achats de voitures sous forme de représentation commerciale de blanchiment d’argent et une société de change de Rmeiti a été spécifiquement utilisée pour faciliter de tels paiements pour le compte du trafiquant de narcotiques désigné par le trésor, Ali Kharroubi. Selon des informations Gouvernementales américaines, en février 2011, Ali Mohamed Kharroubi a ordonné à Kassem Rmeiti de créer le Groupe Africain de Négoce (TAG) au Bénin pour que Kharroubi puisse continuer à faire des virements bancaires internationaux dans le cadre des achats de voitures aux Etats-Unis qui puissent éviter l’examen minutieux du gouvernement américain. De plus, à la fin de 2011, des anciens salariés d’Elissa Exchange travaillaient pour le TAG et Kassem Rmeiti payait Kharroubi pour environ 30-40 % des profits du TAG.

Le TAG a fourni plus de 1.7 millions de $ aux concessionnaires automobiles et exportateurs américains entre mars et octobre 2011. Ces paiements ont consisté en de larges virements internationaux structurés, réguliers, sous forme de représentation commerciale pour le blanchiment d’argent et ont inclus au moins un concessionnaire automobile américain nommé dans la plainte  SDNY comme recevant des paiements issus d’achat de voitures d’Elissa Exchange dans le cadre du plan prétendu de blanchiment d’argent contenu dans la Plainte. Les concessionnaires automobiles américains ont aussi reçu des virements bancaires multiples d’individus et d’activités dans des régions considérées à haut risque pour le blanchiment d’argent, qui a financé les achats de voitures qui étaient alors embarquées au Liban de même qu’au Benin. Les sources de quelques fonds étaient inconnues et les destinataires avaient les adresses qui ne pouvaient pas être vérifiées ou apparues pour être une résidence.

3. A la suite des actions Gouvernementales américaines en 2011, Rmeiti Exchange a adapté son activité de blanchiment d’argent à base de commerce pour conduire des transactions par d’autres activités de Rmeiti, particulièrement World Car Service LTD 

Kassem Rmeiti sert aussi de membre du conseil ou de cadre et se représente comme propriétaire de World Car Service LTD, a.k.a., World Car Service AG, (WCS AG), une société de transport international et maritime située en Suisse, qui est supposée être une filiale de la société maritime et de World Car Service International Transport (a.k.a., WCS SA) situé à Bénin. Entre mars 2011 et août 2012, WCS SA au

Bénin a traité de nombreux virements bancaires internationaux avoisinant plus de 100,000 $ en référence aux achats de voitures provenant d’individus basés aux États-Unis et des activités de commerce et d’un autre individu impliqué dans des exportations automobiles ou de ventes. De 2011 à 2012, WCS SA du Bénin a fourni plus de 2.2 millions de $ dans de virements bancaires aux nombreux concessionnaires automobiles et exportateurs américains de voitures, dont un a été nommé dans la Plainte SDNY 2011 et dont beaucoup avait au paravant reçu plus de 2 millions de $ dans des douzaines de virements bancaires provenant de Rmeiti Exchange ou du TAG entre le début de 2007 et au milieu de 2011. Ce modèle d’activité indique qu’en 2011, Rmeiti a changé quelques transactions en dehors de ses sociétés de change et du TAG et a commencé à utiliser de plus en plus les comptes de WCS pour  des transactions de blanchiment d’argent  avec les mêmes entités à travers 2012.

De plus, Kassem Rmeiti s’est engagé dans la fusion de plus de 2.5 millions de $ parmi ses multiples affaires, y compris WCS SA, WCS AG, STE Rmaiti SARL et Kassem Rmeiti et Co. Pour le change entre 2009 et 2012, qui est compatible avec des indicateurs de blanchiment d’argent et des techniques.

B. Rmeiti  Exchange facilite ou promeut l’activité de blanchiment d’argent avec ou pour le compte d’autres blanchisseurs d’argent et des organisations de trafic de drogue.

En plus de la participation aux activités de blanchiment d’argent à base de commerce décrites ci-dessus, Rmeiti  Exchange et sa direction ont conduit des activités financières pour d’autre blanchisseurs d’argent et des organisations de trafic de drogue opérant dans tous en Europe et en Afrique. Entre mars 2011 et octobre 2012, Rmeiti Exchange, sa direction et des salariés ont facilité le mouvement d’au moins 1.7 millions de $ pour des blanchisseurs d’argent libanais et béninois connus ou suspectés et des trafiquants de drogue. Ceci a conduit Rmeiti Exchange et Kassem Rmeiti à detenir d’important dépôts d’argent en espèces, la collection de monnaie liquide en vrac, l’émission des chèques de cash et la facilitation de virements bancaires transfrontaliers pour le compte des blanchisseurs d’argent connus et soupçonnés, des trafiquants de drogue et Filiales de Hezbollah.

1. Rmeiti Exchange facilite des paiements d’un blanchisseur d’argent connu pour être affilié à une organisation de trafic de drogue colombienne

Depuis au moins 2010, Rmeiti Exchange a transféré des fonds pour le compte des blanchisseurs d’argent connus ou soupçonnés et a partagé son espace de bureau et des ressources des titres dans le cadre d’un plan de blanchiment d’argent à grande échelle qui implique l’achat et la vente de voitures d’occasion dans en provenance des États-Unis pour leur exportation en Afrique de l’Ouest. Par exemple, après la saisie de

8.7 Million d’euros par des autorités européennes relative au réseau de trafic de drogue colombien qui importe de la cocaïne en Europe et a blanchi les revenus illicites à travers le Liban et l’Amérique du Sud, un blanchisseur d’argent connu de cette organisation avec des liens avec le Hezbollah a déplacé ses opérations à Kassem Rmeiti Exchange dans la zone du Dahieh de Beyrouth. Ce blanchisseur d’argent a continué à raccorder de grandes sommes en dollars aux concessionnaires automobiles basés aux États-Unis via un compte de Rmeiti Exchange avant l’Action LCB 311.

Rmeiti Exchange a facilité le blanchiment d’argent à d’autres entités engagées dans le blanchiment d’argent à base du commerce. Rmeiti a traité plus de 3 millions de $ dans une douzaine de grands virements bancaires internationaux à deux entités, dont les activités ont rapport à de blanchiment d’argent a travers des transactions typiques de voiture d’occasion. Les deux entités ont reçu plus de 2 millions de $ dans des virements bancaires pour achat de voitures provenant d’entités des régions à haut risque de blanchiment d’argent à base de commerce, comprenant une autre maison de change.

2. Rmeiti Exchange activement recherche des occasions de blanchiment d’argent avec d’autres maisons libanaises de change et des négociants de métal précieux

Le propriétaire de Rmeiti Exchange, Kassem Rmeiti a aussi travaillé avec d’autres maisons libanaises de change, y compris Halawi Exchange, déterminée à être une institution financière opérant à l’extérieur des États-Unis qui soit une entreprise primaire de blanchiment d’argent principale sur le 22 avril 2013, pour faciliter des activités de blanchiment d’argent. Par exemple, Rmeiti Exchange, Halawi Exchange et d’autres maisons de change ont envoyé plus de 9 millions de $ à travers une douzaine de grands virements bancaires internationaux de sources inconnues en direction des mêmes expéditeurs américains de voiture de 2007 à 2010. Rmeiti Exchange et Halawi Exchange ont facilité l’activité financière pour le compte d’un blanchisseur d’argent impliqué dans la collecte de revenus illicites de drogue. Kassem Rmeiti a travaillé avec une maison libanaise de change pour coordonner des transferts de monnaie et des expéditions de courriers pour le compte de divers blanchisseurs d’argent entre la moitié de 2011 et au milieu de 2012. Le blanchisseur d’argent soupçonné basé au Bénin, Kassem Rmeiti, le propriétaire de Rmeiti Exchange, continue à activement rechercher des opportunités de blanchiment d’argent dans des transactions commerciales. Par exemple, Rmeiti a cherché l’aide d’un blanchisseur d’argent  libanais en avril 2012, pour commencer à vendre l’or africain au Liban et à Dubaï. Rmeiti Exchange et l’empressement de ses propriétaires et salariés à travailler pour une variété de réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue et le blanchiment d’argent ont suggéré qu’une entreprise d’importation ou d’exportation de l’or, qui est une industrie à haut risque pour le blanchiment d’argent, fournira probablement une autre source pour fusionner des fonds illicites de Ali Mohamed Kharroubi et d’autres.

C. Rmeiti Exchange facilite ou promeut le blanchiment d’argent particulièrement pour le groupe terroriste mondial du Hezbollah

Rmeiti Exchange a aussi conduit des activités de blanchiment d’argent et a fourni des services financiers au Hezbollah. Rmeiti Exchange a utilisé des comptes qu’il détient au LCB pour déposer des liquidités en vrac provenant expéditions produites par le Hezbollah à travers des activités illicites en Afrique et à partir de décembre 2011, le Hezbollah avait remplacé le propriétaire d’Elissa Exchange désigné des États-Unis Ali

Kharroubi par Haitham Rmeiti, le Président Directeur Général de STE Rmeiti, comme un facilitateur clé pour raccorder l’argent et transférer les fonds du Hezbollah. Rmeiti Exchange, par le biais de son propriétaire,

Kassem Rmeiti, possède la societe Rmaiti SARL (a.k.a. STE Rmeiti). Ces étapes suivies par le Hezbollah démontrent ses efforts à s’adapter après les actions perturbatrices du Gouvernement américain et illustrent le besoin pour des actions continues contre ses facilitateurs financiers.

IV. L’étendue de l’action est suffisante pour contrer le blanchiment international d’argent et d’autres crimes financiers

Le constat de FinCEN du 22 avril 2013 selon lequel Rmeiti Exchange est une institution d’entreprise primaire de blanchiment d’argent, de concert avec les mesures spéciales proposées et publiées dans le présent numéro du Registre Fédéral, prémunira contre le blanchissement international d’argent et d’autres crimes financiers directement en limitant la capacité de Rmeiti Exchange à accéder au système financier américain pour faire des transactions et, indirectement, par voie de publication à la communauté financière internationale sur les risques encourus en traitant avec Rmeiti Exchange.

Date :

Jennifer Shasky Calvery

Directeur du Réseau de Lutte 

Contre les Crimes Financiers

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