Atelier parlementaire sur l’insécurité routière au Bénin : les députés soulèvent des inquiétudes

« La sécurité routière au Bénin : un défi parlementaire», tel est le thème qui a regroupé, le mardi dernier à l’hémicycle, les honorables députés autour d’un atelier parlementaire sur l’insécurité routière au Bénin, animé par Joseph Bocco, Directeur du Centre national pour la sécurité routière (Cnsr).

Publicité

Ce dernier est revenu sur l’importance de la création du réseau des parlementaires pour la sécurité routière au Bénin, au moment où la lutte contre l’insécurité routière bas des ailes. Selon ses propos, c’est une initiative louable, car en créant ce réseau des parlementaires pour la sécurité routière, les députés vont apporter leurs contributions à cette lutte combien importante,  pour faire reculer l’insécurité routière. Des statistiques en matière d’accidents de circulation ont été fournies par le communicateur Joseph Bocco. Selon lui, en 2011 on a eu 5986 cas d’accidents dont 791 morts, 2434 blessés graves et 2564 blessés légers. Ce qui fait, a-t-il ajouté, 16 accidents en moyenne par jour, dont 02 morts et 14 blessés. Les causes de ces accidents de circulation ainsi que les perspectives pour une lutte efficiente n’ont pas été occultés par le communicateur. Pour sa part, le coordonnateur de ce réseau, l’honorable Lucien Houngnibo, a, d’entrée, remercié le Président de l’Assemblée Nationale pour son appui constant. Selon lui, les cas d’accidents de circulation inquiètent les membres de ce réseau. Après avoir adressé ses reconnaissances au Cnsr qui constitue un partenaire et un interlocuteur privilégié pour le réseau des parlementaires pour la sécurité routière, le coordonnateur Lucien Houngnibo a rappelé que cet atelier constitue la première occasion de réflexion prospective que le réseau des parlementaires met en œuvre, depuis sa création en février 2012. Il n’a pas manqué de rappeler les objectifs de cet atelier qui, selon ses propos, contribuera à donner aux représentants de la nation, des repères scientifiques  d’appréciation de l’état de la sécurité routière au Bénin. Signalons qu’au cours des débats, les députés ont soulevé plusieurs inquiétudes. Pour l’honorable Candide Azannai, le problème des accidents de circulation est récurrent et tout se passe comme pour minimiser les statistiques. En dehors des causes des accidents de circulation connues, il ajoute les rançonnements des forces de sécurité et le comportement des usagers de la route. Il a enfin proposé  et suggéré l’insertion d’un programme de sécurité routière dans les programmes au niveau de l’enseignement primaire. Quant au président Eric Houndeté, en dehors du manque de sensibilisation, il a fait remarquer que la qualité des routes pose problème.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité