Présidence de la Fédération béninoise de football: et si Anjorin renonçait à un troisième mandat?

Avec ses nouvelles fonctions à la Confédération africaine de footbal (Caf), Anjorin Moucharafou devrait suivre l’exemple d’Arèmou Mansourou, et renoncer à se présenter pour sa propre succession à la tête de la Fbf.

Publicité

On le sait depuis longtemps, que le président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Anjorin Moucharafou, visait le comité exécutif de la Caf. Et il a tout fait pour y aller, même sans prendre la tête de l’Union ouest africaine de football (Ufoa) qu’il a tant lorgnée. Il a été élu membre du Comité exécutif de la Caf, et le mercredi 15 dernier, au cours de son installation officielle, il a été nommé à la tête de la Commission média de la Caf, par son «père spirituel» et mentor, le Camerounais Issa Hayatou. Une bonne chose certainement pour le Bénin.

Prendre exemple. Alors, vues ses nouvelles fonctions à la Caf, il est peut-être temps que le président passe la main à la tête de la Fbf. Il peut suivre la voie de la sagesse qui a guidé certains présidents de fédération au pays. Vendredi dernier, au détour du conseil fédéral de la Fédération béninoise de handball (Fbhb), le président Arèmou Mansourou (il est aussi président de la Confédération africaine de handball) a décidé ne pas se présenter pour sa propre succession aux prochaines élections. Il estime que ses deux mandats sont suffisants et qu’il peut se décharger pour mieux exercer ses fonctions à la tête de la Cahb. Plus loin, on peut prendre l’exemple de l’ancien député et président de la Fédération béninoise de pétanque (Fbp), qui a renoncé à cette charge qu’il cumulait avec la présidence de la Confédération africaine des sports boules. Ce qui a permis à un autre de prendre les rênes de la Fbp.

Lire : CAF : des Béninois dans le Comité exécutif, les Commissions permanentes et les organes juridictionnels

Publicité

Anjorin peut leur emboîter le pas, et renoncer à se représenter pour les élections prévues pour la première quinzaine du mois d’Août 2013. Pour lui, cela serait une bonne chose dans un conteste où rien ne marche. Les championnats sont à la traîne, la famille du football béninois est divisée, et même au sein de son entourage à la Fbf, il n’est plus bien vu, même de ses plus proches collaborateurs. Certains sont à ses côtés parce qu’il vaut mieux être aux côtés du ‘’commandant de bord’’. C’est peut-être l’heure et l’occasion de sortir par la grande porte.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité