Après l’examen du Certificat d’Aptitude Professionnelle (Cap), les candidats au Certificat d’Etudes Primaires (Cep) planchent à partir de lundi prochain.
Si tout semble prêt, des détails non moins négligeables, dont l’inondation de certains centres de composition, notamment à Cotonou, semblent échapper, une fois encore, aux organisateurs.
C’est déjà la fin de l’année scolaire 2012-2013. Si les apprenants des classes intermédiaires connaissent déjà leur sort, ceux des classes d’examen ne sont pas encore fixés sur le leur. Car, ils devront faire leur preuve au cours d’un examen national. Pour les candidats au Certificat d’Etudes Primaires (Cep), c’est ce lundi 3 Juin. Au total, ils seront 215.879 candidats, sur toute l’étendue du territoire national, à essayer de convaincre les examinateurs de leur aptitude intellectuelle à passer au secondaire. Et pour cet exercice, les candidats et leurs enseignants se disent déjà prêts. Du côté du ministère de l’Enseignement Primaire, le ministre Eric N’da se dit aussi prêt pour gagner le défi de la bonne organisation du Cep 2013.
Si les différents acteurs semblent prêts, le constat est tout autre sur le terrain, notamment dans les centres d’examen. En effet, comme les années précédentes, certains centres de compositions situés à Cotonou, dont ceux d’Agla, de Vèdoko, de Zogbo, de Fifadji, de Mènontin, entre autres, sont déjà inondés. Et jusqu’à la veille du lancement des épreuves écrites de cet examen, aucune disposition, en tout cas visiblement, n’est prise sur le terrain. Alors qu’il s’agit ici de candidats qui sont, pour la plupart, à leur première expérience, des enfants en majorité, donc vulnérables compte tenu de leur âge. Et pour rappel, au cours de l’année scolaire 2011-1012, ces eaux stagnées dans les centres de composition avaient même contraint des chefs de centres à évacuer leurs candidats vers d’autres centres non aménagés pour abriter un examen, le jour même de la composition. Et pourtant, les autorités en charge de l’organisation dudit examen n’ont pas daigné prendre des mesures idoines pour épargner aux candidats, en ces temps de pluie, le calvaire de patauger dans l’eau, et pour d’autres, de composer les pieds dans l’eau. Il est encore temps de bien faire, peut-être en l’espace du week-end qui nous sépare du lancement des épreuves, lundi. Car, si rien n’est fait, on aura beau avoir bien préparé cet examen, l’organisation en prendra certainement un coup, s’il faut que les candidats soient laissés dans des centres inondés et insalubres.