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Décision de la Cour d’appel sur les affaires Patrice Talon : un camouflet pour Boni Yayi et ses avocats

Par Charly Hessoun
02-07-2013
(Tout le monde en parle)
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Cette décision était attendue depuis des jours par le Chef de l’Etat et son gouvernement. Hier, la Cour d’Appel a fait un faux bond au gouvernement en confirmant, à quelques nuances près, l’ordonnance contestée du juge Houssou.

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Un véritable camouflet pour le Chef de l’Etat et son gouvernement, qui attendaient cette décision pour sceller le sort de Talon et pour discréditer définitivement le juge du sixième cabinet.

L’espoir s’est envolé comme un duvet d’oiseau. Tellement légers, les arguments du collège des avocats du Président de la République dans les deux affaires qui impliquaient Talon, n’ont pas réussi à convaincre les trois juges de la Chambre d’accusation. Après avoir ajourné deux fois leur décision, ils ont fini par la donner.

Et malheureusement, le gouvernement et son Chef ont été simplement désavoués. Les juges de la Chambre d’accusation ont presque validé l’ordonnance du juge Houssou en première instance. Seule nuance, c’est sur le sort de Talon qu’ils n’ont pas, au contraire du juge Houssou, rendu une décision, attendant de l’écouter avant de dire le droit.

Donc, le gouvernement n’a pas eu gain de cause. On se rappelle qu’au lendemain de la décision du juge Houssou, un grand tollé avait suivi celle-ci. Plusieurs sbires de la majorité présidentielle et les avocats du Chef de l’Etat, ont claironné sur cette décision du juge Houssou qui, selon eux, a été partiale, et a rendu une décision juste pour se venger du Chef de l’Etat.

Lire : Affaire Patrice Talon : les ordonnances du juge Angelo Houssou confirmées avec réserves par la cour d'Appel

Tout l’espoir était fondé sur la Cour d’Appel, attendue comme la juridiction salvatrice qui viendrait pour dire le vrai droit, et désavouerait le juge Houssou dont on dit qu’il a été manipulé et a fait un travail hâtif et pas professionnel.

Hier, cette Cour  a aussi rendu sa décision. Mais hélas, le gouvernement n’était pas satisfait. Aussitôt, le Procureur Général a formulé un pourvoi en cassation. Preuve que le gouvernement n’a pas lâché l’affaire. Tout au moins, il aura compris que son problème n’était pas le juge Houssou, accusé d’être le faiseur de malheur au gouvernement et traité comme tel. Le gouvernement  comprendra que la décision ne saurait lui être favorable, si le dossier en présence n’est pas pertinent. Il comprendra aussi qu’il ne sert à rien de passer le temps à diaboliser et persécuter le juge Houssou, car le vrai problème réside dans la façon dont le dossier a été monté.

Mais plus grave, la crédibilité du gouvernement, et surtout de son chef, va prendre un coup, car durant longtemps, on a abondamment surfé sur cette affaire, pour accroître l’estime et la côte de popularité du Chef de l’Etat. On l’a présenté comme la victime innocente de la méchanceté de Talon et de son compère Olivier Boko, qui, pour leur cupidité, voulaient attenter coûte que coûte à la vie du Président Yayi.

Plus on avance dans ce dossier, plus l’espoir qu’une décision soit rendue en faveur du Président Boni Yayi s’amincit, et la crédibilité de la parole du Président, une institution à part dans la République, est remise en cause.  Le droit réussit à vaincre la machination politique, et à apporter la vérité dans une affaire qui semble être montée de toutes pièces. Et, même si le plaignant s’appelle Boni Yayi et qu’il est Président de la République, justice ne saurait être rendue en dehors des lois de la République. «Dura lex, sed lex », disent les latins.

Kato Atita, le bec dans l’eau

Où est passé le truculent avocat du Chef de l’Etat ? Au lendemain de la prise de cette ordonnance, c’est lui qui passait sur tous les plateaux de télévision pour dire que le juge Houssou avait rendu une décision saugrenue, qui n’a pas tenu compte de ses démarches antérieures. Et il souhaitait vivement aller devant la Chambre d’accusation pour plaider. Le voilà désavoué.

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