Initiée par Wanep-Bénin au profit de huit groupements et association d’activités génératrices de revenus, la formation des femmes en leadership, gestion et prévention des conflits, a pris fin hier avec le troisième module.
Véritables artisanes de la paix. Les 30 femmes issues des huit groupements et associations d’activités génératrices de revenus du département de l’Atlantique, le sont désormais. Elles ont dorénavant les armes nécessaires pour être des leaders pouvant prévenir et gérer les conflits qui minent leurs associations. Notamment avec le dernier module de la formation de trois jours, initiée à leur intention par le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep-Bénin), qui s’est déroulée hier, jeudi 4 juillet, à la salle de conférence du Virage M7.7 à Abomey-Calavi.
«Et c’est heureux», s’est réjoui hier, Julien Oussou, Coordonnateur national de Wanep-Bénin qui a fait constater que «de jour en jour, la réactivité des participantes s’améliore». «A voir les réflexes et les réactions (des participantes), on sent déjà que les solutions proposées ne sont plus les premières qui viennent à l’idée, mais des solutions réfléchies pour éviter que les situations ne connaissent des escalades», a-t-il ajouté. Toutes choses qui montrent que les objectifs de départ sont atteints.
«Mieux vaut prévenir que guérir»
Intitulé «les stratégies de prévention des conflits et la compréhension de la paix», ce troisième et dernier module a permis aux participantes d’acquérir des notions sur les principes, ainsi que les outils de prévention de conflits.
De ce module, il ressort que les principes de prévention d’un conflit résident dans le vieux dicton «mieux vaut prévenir que guérir». Selon les statistiques, la prévention d’un conflit est 10 fois moins coûteuse que sa gestion. Et prévenir un conflit nécessite des outils. Que sont les indicateurs (structurels, immédiats et déclencheurs) qui informent de l’existence d’un malaise ou d’un conflit et la maîtrise des facteurs de maturation et d’allumage du conflit, une communication non violente. Il est à retenir également que, pour prévenir de façon proactive de sorte à empêcher la survenance des conflits, ou de façon réactive en œuvrant pour contenir l’ampleur des dégâts, il faut de la méthode, tant dans le développement des indicateurs que dans le rapportage.
Précisons que la formation qui vient ainsi de s’achever, a été organisée grâce à l’appui financier du Fonds africain pour le développement de la femme (Awdf).
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