L’Uac, nouveau pôle de développement culturel

Initiative du Rectorat de l’Uac et de la Direction du Cous-Ac, la 1ère édition du Festival culturel de l’Université d’Abomey-Calavi (Fescuac) 2013, a été officiellement lancée, vendredi 26 juillet dernier à l’amphi Idriss Deby.

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Aucun pays ne peut aller au développement économique sans être culturellement développé. Cela l’Etat béninois le reconnaît, dans sa Charte culturelle, et les autorités de l’Université d’Abomey-Calavi qui regorge d’immenses richesses culturelles, malheureusement pas suffisamment exploitées, en sont conscientes.

Et comme, après le travail il y a le réconfort, les autorités du Rectorat et du Centre des Œuvres universitaires et sociales de l’Université d’Abomey-Calavi (Cous-Ac), qui veulent donner le bon exemple, ont initié le Festival culturel de l’Uac (Fescuac) dont le lancement de la 1ère édition, ayant pour thème : «Acteurs universitaires, culture et développement», a eu lieu vendredi 26 juillet dernier à l’amphi Idriss Deby.

Dans son allocution de lancement, le Recteur Brice Sinsin a rappelé le bien-fondé du Fescuac. «C’est vrai nous avons pour devise, travailler, travailler jusqu’à ce que mort s’en suivre, mais n’empêche», a déclaré l’autorité rectorale, pour qui le jour consacré au festival, «c’est le jour où on devrait oublier les bics et cahiers» pour se plonger dans sa culture.

Abondant dans le même sens, Eléonore Yayi Ladekan, Directrice du Cous-Ac, pense que c’est une journée que les étudiants, «parés des plus beaux atouts culturels du Bénin», doivent saisir pour aérer leurs méninges, pour découvrir et redécouvrir les richesses culturelles et endogènes du Bénin. 

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Lors de la cérémonie de lancement, où le patrimoine culturel béninois a été visité, le Secrétaire général du Rectorat, Léon Bani Bio Bigou, représentant du Comité d’organisation du Fescuac, a, dans son mot,  précisé les objectifs du festival. Selon le Sg Bio Bigou, de par ce festival, qui se veut un creuset de développement harmonieux, le Rectorat et le Cous-Ac visent, de façon générale, à valoriser la culture béninoise, par le biais des acteurs de la communauté universitaire, en vue du développement et d’un épanouissement de chacune et de chacun, de toutes et de tous. Et c’est cela, à en croire le porte-parole du Comité d’organisation, qui justifie le choix du thème de cette 1ère édition.

Née de deux projets universitaires aux objectifs communs, le Fescuac, qui se veut désormais une tradition qui fera «date dans notre pays, le Bénin, et tâche d’huile dans la sous-région et pourquoi pas, en Afrique et dans le monde», a recueilli l’assentiment de toute la communauté. Notamment du personnel administratif et des étudiants, qui ont reconnu le rôle de développement que joue la culture. Si Joël Kevin Gbédjinasso, représentant des étudiants, pense que «la culture sans (sa) culture (l’) acculture», le porte-parole du personnel administratif est convaincu de ce que la culture ouvre le boulevard de la prospérité.

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