La Coordination Fcbe du Zou en ordre de bataille pour les prochaines élections

 

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C’est la rencontre de la résurrection. Samedi dernier à l’hôtel Guédévi à Abomey, les membres de la Coordination Fcbe du Zou ont reçu la visite d’une délégation restreinte de la Coordination nationale, conduite par Eugène Azatassou le Coordonnateur national. Au cours de cette rencontre de vérité, tous ont décidé de fumer le calumet de la paix et de s’unir pour les prochains défis.

Ils sont venus des neuf communes du Zou pour rencontrer leurs hôtes du jour, que sont le cCoordonnateur national Eugène Azatassou, son Sg Codjo Sodokin, et Mme Hortense Yahouédéhou. Les membres de la Coordination Fcbe du Zou ont ainsi conviés leurs responsables à une rencontre de vérité avec ceux de la coordination nationale. Attendu depuis longtemps, le principe de cette réunion était simple. Chaque membre, chaque coordination communale, devait dire ses frustrations, ses déceptions dans le groupe.

Au début de cette rencontre, c’est l’honorable Maxime Houédjissin qui a rappelé le chapelet de ses doléances. Après la dernière élection présidentielle, la division a gagné le rang des Fcbe, parce que plusieurs militants qui ont risqué leurs vies pour cette campagne, ont été abandonnés. Cette situation a aggravé les querelles, la guerre de leadership. Il a remercié les uns et les autres pour leur présence, et appelé à la mobilisation de toutes les forces. Francis Emmanuel Aguénounkou, délégué départemental, a exhorté les cadres à travailler pour que la paix revienne dans la maison Fcbe. Il demande à Yayi d’être plus regardant du Zou qui a tout donné pour qu’il ait son second mandat. Prenant la parole, Eugène Azatassou a invité les uns et les autres à oublier tout ce qui s’est passé, et à travailler à la remobilisation de la troupe pour les victoires prochaines.

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Car, dit-il, même sans Yayi, les Fcbe doivent rester un parti, et il faut travailler pour que ce parti soit toujours au pouvoir après 2016. Les frustrations vidées,  le champ est libre pour la réconciliation. La rencontre a pris fin par une déclaration de la coordination sur la révision de la Constitution et le Ramu, lue par Joél Bossikponnon.

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