Le Chef de l’Etat était, hier, dans les communes d’Allada et de Kpomassè, où il a inauguré des usines de transformation de produits agricoles.
Le Chef de l’Etat a donné son «ok» pour le démarrage des activités des dites usines. Il était accompagné d’une forte délégation composée, entre autres, du ministre du Développement, Marcel de Souza, et de l’honorable Eric Houndété qui n’a pas caché sa satisfaction, mais, toutefois, il a rappelé au Chef du gouvernement que ce n’est qu’une partie de ses promesses qui a été accomplie et qu’il y a encore des choses importantes à faire. Le Président, pour sa part, a rassuré les producteurs présents, que l’écoulement des produits ne sera pas un problème, et que tous les produits qui sortiront de ces usines auront de débouchés, quelle que soit la nature de ce qui y est fabriqué.
Il précise que la main d’œuvre sera intensifiée, la technologie adaptée, grâce à l’appel lancé à l’Inde et au Brésil, qui partagent des réalités communes avec le Bénin et qui ne tarderont pas à répondre favorablement. Le Président Boni Yayi n’a pas manqué de rappeler que le pays doit beaucoup plus se consacrer à l’agriculture, qui est un secteur capable d’assurer la sécurité alimentaire, de diminuer la pauvreté et d’inverser la courbe du chômage. C’est dans cette optique qu’il a ajouté plus loin : «nous devons consommer ce que nous produisons». Une devise de toutes les nations prospères, à l’instar de la Chine et du Brésil.
Pour la question du marché d’écoulement des productions, le Président compte sur le Nigéria qui est un vaste marché. Il ne servirait à rien d’investir dans les équipements et installations, s’il n’y a pas une véritable synergie autour de ce secteur. C’est pourquoi le Chef de l’Etat a souhaité que tous les producteurs s’unissent, afin que les usines puissent fonctionner sans interruption.