Cicaf : les avocats francophones de nouveau réunis pour plus de professionnalisme

La douzième (12ème) session  de formation  des avocats francophones, a débuté  ce lundi 26 août, au Chant d’Oiseau de Cotonou. La séance d’ouverture a eu lieu en présence du ministre de la Justice, Valentin Djènontin, de plusieurs bâtonniers de la sous-région, dont Cyril Djikui du Bénin,  et du Directeur du Centre interafricain de formation des Avocats Francophones (Cicaf), Jacques Migan.

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34  jeunes avocats, venus d’horizons divers, suivent  cette douzième édition de formation des avocats francophones, qui a démarré ce lundi 26 août, au Chant d’Oiseau. Cette session de formation se déroule autour de la thématique suivante : «compétence et  courage».  Le Centre Interafricain des Avocats Francophones (Cicaf) a été créé par sept (7) barreaux d’Afrique de l’Ouest, en 2000 à Bamako,  pour améliorer la prestation et la compétence des avocats de l’Afrique de l’Ouest. Le Garde des Sceaux Valentin Djènontin, lors de son allocution d’ouverture, a remercié les participants et a expliqué les conditions de création de la Cicaf, en  exposant ses objectifs. A cet effet il a laissé entendre que  cette formation du Cicaf s’inscrit dans la volonté d’harmoniser les connaissances, et les pratiques favorisant l’intégration francophone. Il mettra aussi l’accent, pour conclure son intervention, sur le fait que «les rencontres du Cicaf  permettent  aussi des échanges d’idées, d’expériences entre les Magistrats, principaux acteurs du monde judiciaire, et les Avocats qui constituent les auxiliaires indispensables au bon fonctionnement du service public de la Justice.»

Le Directeur du Cicaf, Jacques Migan, pour sa part, a exposé les subtilités et mis en exergue l’importance de la formation dans le métier d’avocat. Ainsi, selon lui,  «au-delà de la compétence, la seconde qualité de l’avocat est le courage. Cela exige de l’avocat du courage pour défendre contre tous, l’accusé, en son âme et conscience, en osant affronter les pressions, voire les intimidations, et les menaces dont il pourrait être l’objet.»  

Pendant quatre (4) semaines, les avocats de l’Afrique de l’Ouest vont donc se faire former, pour plus de professionnalisme, pour accroître leur courage, aussi bien que leur compétence.  

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