Développement du Bénin : une bonne vulgarisation des résultats de recherche s’impose

La Directrice générale de la Recherche Technique et Scientifique, Sylvie Adoté Hounzangbé, et le Professeur certifié de la Faculté agronomique de l’Uac, Euloge Agbossou, étaient les invités de l’émission «Eclairage» de ce dimanche 04 juillet. Avec eux, il était question de la place de la recherche dans le développement  du Bénin.

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Au Bénin, beaucoup de recherches sont faites.  Ces recherches ont beaucoup contribué au Développement du pays, notamment sur le plan agricole. Seulement, faute de moyens à mettre à la disposition des chercheurs, les recherches sont plus axées sur  des préoccupations étrangères.  Parfois, malgré les moyens mis à leur disposition, les résultats de leurs travaux  sont rangés dans les placards. C’est ce qui ressort de l’intervention de la Directrice générale de la Recherche Technique et Scientifique, Sylvie Adoté Hounzangbé, et du professeur certifié de la Faculté d’agronomie de l’Uac, Euloge Agbossou, sur l’émission «Eclairage».

En effet,  au cours de cette émission, les deux invités ont largement souligné l’importance de la recherche dans le processus de développement de toute nation, tout en rappelant quelques apports concrets au développement du Bénin. «Grâce à la recherche, nous avons obtenu plusieurs variétés de maïs et  du coton, par exemple. Même la domestication de l’olacaude et l’exportation de «Akpli» sont des fruits de la recherche», a vanté Sylvie Adoté Hounzangbé. Mais, plusieurs obstacles empêchent les chercheurs de se mettre davantage au service du développement du Bénin. Il s’agit, entre autres, à en croire le professeur Euloge Agbossou, du faible investissement de l’Etat dans la recherche, de la non-vulgarisation des travaux de recherche, de la difficulté de recensement et de centralisation  des travaux de recherche, pour leur exploitation…

Par ailleurs, Sylvie Adoté Hounzangbé annonce la résolution de ces problèmes pour bientôt. Elle a fait savoir que Plusieurs organismes sont déjà installés pour centraliser et vulgariser les travaux et les résultats de recherche. Mieux, « le gouvernement dote bientôt la recherche d’un fonds d’une valeur d’un milliard F Cfa». Et au professeur Euloge Agbossou de renchérir : «Le Rectorat a déjà commencé, en finançant 15 équipes de recherche».

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