Egypte : pour l’armée, pas de quartier pour les frères musulmans violents

En Egypte, le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, d’ordinaire réservé a réuni les hauts dignitaires militaires et les a exortés à ne pas baisser les bras face à la violence islamiste. Pour lui, face à un acte violent, l’armée devrait avoir une riposte encore plus énergique. Les accrochages qui se déroule dans le pays, entre l’armée et les partisans de l’ancien président déchu ne cesse de s’amplifier faisant craindre à un embrasement sur le désormais modèle syrien.

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On a appris ce jour la mort de 27 policiers dans la zone du mont sinaï, contre plusieurs centaines d’islamistes. Face à la radicalisation des frères musulmans chauffés à bloc par les partisans de Mohammed Morsi, les militaires du pays, qui avaient pris fait et cause pour les premiers manifestants, ont décidé de riposter de manière violente. Depuis le début de la répression, plusieurs centaines de morts ont été déplorés. 

Malgré les condamnations de la communauté internationale, l’armée ne veut pas se laisser faire et a procédé à de nombreuses arrestations. Depuis plusieurs églises ont été détruites dans le pays, et plusieurs islamistes modérés attaqués. Les militaires dénoncent l’attaque de certains islamistes lourdement armés, et revendique le droit à la riposte malgré les pressants appels américains. Mais tout comme en Syrie, les marges de manoeuvre de la communauté internationales sont très minces. Un dialogue entre les deux camps, ou la victoire des militaires sur les islamistes semblent être les seules solutions plausible. Pour l’heure, les officiers egyptiens ont toujours le soutien (discret mais évident) de l’Arabie saoudite, et les islamistes fidèles à Morsi, celui du Qatar. 

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