Filière Cajou : les acteurs béninois attendus au festival mondial de cajou au Ghana

Du 16 au 19 Septembre 2013, l’Alliance Africaine du Cajou (Aca) organise à Accra, au Ghana,  le Festival Mondial du Cajou et l’Expo 2013. Les responsables de la filière cajou au Bénin invitent tous les acteurs à s’y rendre  massivement, en vue de tirer profit des nombreux avantages qu’offre l’événement. 

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Après Cotonou en 2012, c’est au tour d’Accra d’accueillir cette année la messe africaine du cajou.  La capitale ghanéenne abrite du 16 au 19 septembre prochain, à l’hôtel Moevenpick, l’édition 2013 du Festival mondial du cajou et l’expo. Qui est un événement organisé par l’Alliance africaine du cajou (Aca). Par un point de presse tenu ce vendredi 09 août, dans les locaux de l’Agence Béninoise de Promotion des Echanges Commerciaux (Abepec), le bureau béninois de l’Aca (Aca-Bénin) a donné plus de détails sur le rendez-vous ghanéen, tout en exhortant les acteurs à s’y rendre «massivement».

Placé sous le thème,  « la chaîne de valeur et les bénéfices! », ce festival met l’accent sur le potentiel et le profit que génère chaque secteur de l’industrie de la noix de cajou. Selon le communiqué de presse lu par Rigobert Oura, Secrétaire général du Conseil National des Exportateurs de Cajou du Bénin (Conec), le festival d’Accra est un creuset où producteurs, transformateurs, commerçants, exportateurs, prestataires de services, équipementiers, représentants du secteur public, se réuniront encore pour «façonner l’avenir de l’industrie du cajou africain.» Au programme des quatre jours, une cérémonie inaugurale, une exposition, des exposés sur des sujets d’actualité ayant trait à l’anacarde, des ateliers thématiques, des excursions et visites de terrain.

Comme avantages, «les agriculteurs pourront réaliser qu’ils peuvent accroitre la productivité, avec de nouvelles pratiques agricoles. Les transformateurs peuvent s’imprégner des nouvelles opportunités d’investissement dans l’industrie du cajou, les nouvelles technologies de transformation et l’utilisation des sous-produits, pour accroitre la rentabilité de leurs unités. Les exportateurs/commerçants s’informeront sur des opportunités promotionnelles et commerciales sans précédent, en nouant des relations d’affaires avec des clients potentiels dans les différentes parties du monde, avec la plate-forme de business to business qui sera ouverte», renseigne le communiqué rendu public par Aca-Bénin.  Le défi pour le Bénin est de «mobiliser les acteurs béninois pour que la représentation nationale soit effective et massive à cette conférence, comme ce fut le cas l’an dernier au Bénin», a indiqué la présidente de l’Aca, Georgette Taraf. Pour rappel, l’édition 2012 de ce festival, qui a lieu au Palais des Congrès de Cotonou, a connu la participation de plus de 500 acteurs nationaux et internationaux de la filière cajou. Le Directeur général de l’Abepec ne dira pas le contraire de l’exhortation faite par la présidente de l’Aca. Pour Robert Akinde, la filière anacarde occupe une place importante dans la croissance économique du Bénin. La filière fait d’ailleurs partie des priorités du premier compact Mca dont a bénéficié le Bénin.

Il est à noter qu’avec un rendement de plus d’un million de tonnes de noix de cajou brutes en 2012, soit 45% de la récolte mondiale, l’Afrique est aujourd’hui le plus grand producteur au monde. Quant au Bénin, il est le septième producteur mondial de l’anacarde, et troisième au plan africain. Selon les études de l’Initiative de Cajou Africain (ICA), 2012, la production du pays est de plus de 120 000 tonnes et une superficie emblavée de plus de 200 000 hectares. La filière cajou  contribue pour 8 % au revenu d’exportation nationale, environ 25% à celui de l’exportation agricole, et représente 7% du Pib agricole.

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