« Je prends rendez-vous avec les mélomanes béninois pour bientôt » Hervé Kossi

Le Zouklover béninois, Hervé Kossi, vit toujours dans la capitale Française, Paris. A travers nos échanges, il a accepté de livrer une part de son actualité. De l’album « Hominci » à « Gamélé », voici pour vous en mode douceur, le fils de léopold Yehouessi, membre du célébrissime Tout puissant Poly Rytmo : Hervé Kossi. . Cet ancien nominé aux “Kora Awards” 2005 en Afrique du Sud (catégorie meilleur espoir masculin), a sollicité Monique Séka, la Reine de l’afro-zouk, pour un duo sur son titre “Maman”. 

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Question : comment, peut s’expliquer le silence de votre part depuis l’année 2012 ?

Hervé Kossi : vous savez, j’ai toujours dit que la musique pour moi est une passion mais qu’elle demeure une activité secondaire. Par conséquent, ma carrière professionnelle prime sur toute autre préoccupation et depuis la sortie de ce deuxième album, je suis trop sollicité au boulot. Ce qui me laisse trop peu de temps pour une présence physique à consacrer à la promotion.

Dites-nous concrètement, votre actualité : d’une part sur le plan professionnel et d’autre part sur le plan artistique ?

Sur le plan professionnel, je crois avoir dit l’essentiel, tout va bien .J’ai de nouvelles responsabilités qui influent essentiellement sur ma disponibilité. Artistiquement, je ne me plains pas. J’avance à mon rythme car c’est un album après tout. Je suis discret de nature et je n’ai forcément pas besoin de faire du boucan pour passer mon message. Peu importe le temps que ça prendra pourvu que mes fans découvrent et apprécient mon œuvre. C’est ce qui compte pour moi.

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Que peut-on retenir de cette dernière sortie discographique ?

« Ga mè lé » est un album réalisé avec de grandes figures du zouk et ce n’est pas pour rien. Car je n’aime pas faire les choses à moitié. C’est le fruit de plusieurs années de travail.

Les résultats : vous le jugez par vous-même  et les réactions en ce sens ont été unanimes et m’encouragent à aller encore plus loin dans ma carrière.

Le bémol, c’est qu’il n’y a pas une véritable rencontre avec mes fans pour présenter l’album .J’ai juste introduit le produit dans les médias et je prépare une vraie rencontre avec le public autour de mes deux albums, car même pour le premier cela n’a pas été fait et je suis aussi impatient que mes fans de communier autour d’un show live.

Aussi, l’album « ga mè lé » se porte très bien, même s’il n’y a pas de tapage à tous vents. Nous sommes déjà en rupture de stock dans l’hexagone et nous venons de signer un contrat avec une grande maison d’édition ici en France qui a souhaité prendre le produit sans oublier que l’album est distribué par DEBS music Paris.

Pour nombre de béninois, surtout les mélomanes “ Hominci“ est plus accrocheur que “Gamélé“ ?

Vous savez l’appréciation est relative. Certains nostalgiques resteront toujours accrochés à l’album « Hominci »mais croyez- moi beaucoup changeront d’avis après avoir dégusté  « ga mè lé ». Car, pour moi personnellement, cet album est abouti et plus varié .Je me suis trop donné et la plupart des retours et avis que je reçois pour l’instant vont dans ce sens.

Quelles sont vos relations avec les autres artistes Zouklover : Richard Flash, Martin Hod, qui du reste résident  à Paris ?

J’ai de très bonnes relations avec Martin et Richard, les tous premiers zoukeurs que le bénin ait connu. Personnellement je n’ai pas de problème avec eux et qui me connait, sait que je suis de loin disponible en amitié. J’avoue cependant être plus proche de Richard car depuis notre collaboration sur l’album « Hominci » on a gardé de très bonnes relations .j’hésite pas à l’appeler pour prendre conseils et il a toujours été là.

On vous a retrouvé en featuring avec la vedette ivoirienne Monique Séka comment s’est déroulée la collaboration avec la chanteuse de Missoua ?

Avec Monique Séka c’est une collaboration fraternelle .C’est kiki Touré qui a organisé tout ça. Le reste s’est déroulé naturellement et je me suis retrouvé avec une grande dame de la musique africaine très humble et très intéressée par ce duo. Elle s’est donnée totalement au projet d’où le résultat sur ce titre maman où on a tout simplement magnifié les mères. C’est un réel plaisir pour moi de la voir et l’entendre chanter en mina et fon .Aujourd’hui cette chanson est classée directement n° 1 dans beaucoup de hits. Je reçois des mails de partout pour nous encourager et nous remercier et on est dans la playliste d’africa n°1. Quoi de plus encourageant !

“Gamélé “ est ce une exhortation à la patience à l’endroit des milliers  de tes fans?

« ga mè lé » véhicule plusieurs messages dont notamment la patience et l’amour ! J’invite le public à l’écouter pour l’apprécier.

A quand une communion avec vos fans et les mélomanes béninois ?

le rendez-vous de cotonou c’est bien sûre mon premier concert live autour de mes deux albums que j’envisage pour très prochainement

On a eu des échos du côté de Paris avec Patrick Rufino ?

 avec Patrick Rufino c’était une prestation comme tant d’autres que je fais sans grand tapage

On a eu vent, d’une collaboration avec des artistes béninois résidants à Paris, pour rendre hommage à GG Vickey ?

Faux, pour moi c’est plutôt de l’intox.je n’ai personnellement pas été associé à ce projet et j’en suis sincèrement désolé car s’aurait été de bon cœur d’y participer. J’ai rencontré l’initiateur du projet peu après et il m’a fait part aussi de sa désolation car il avait pensé à moi mais seulement ceux qui pouvaient m’y associer m’ont simplement oublié. Délibérément? J’en sais rien mais toujours est-il qu’il y a d’autres moyens de rendre hommage à cet illustre artiste qui a tant bercé l’afrique.

Hervé Kossi est-il toujours un cœur à prendre ?

Rires ……je ne suis plus un cœur à prendre !

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