L’Un apporte son soutien à Gaston Zossou

L’Union fait la Nation exprime sa compassion et sa solidarité militantes avec le Ministre Gaston Zossou, sa famille et ses amis suite à l’épreuve brutale à laquelle ils ont été soumis le 1er Août 2013.

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Tout est définitivement clair. Le pouvoir autocratique de Yayi n’a cesse de jeter les masques. Avons-nous le droit de douter encore, que Yayi Boni n’ait aucun respect pour la personne humaine et sa dignité, pour nos lois et particulièrement pour notre Constitution ? C’est en effet, le 1er Août, jour de notre fête nationale, jour par excellence pour célébrer la patrie et sa devise « Fraternité, Justice, Travail », jour où toutes les filles et tous les fils du Bénin se réunissent sous la bannière de la République, c’est en ce jour-là, que Yayi Boni ordonne des violations grossières des libertés publiques et des droits humains.

 Il était juste 6h, quand une escouade impressionnante de gendarmes et de policiers, armes au point, munis de casques et de boucliers, a envahi le domicile du Ministre Gaston Zossou. Ces gendarmes et policiers, sans le moindre mandat du Procureur de la République ont violé le domicile d’un citoyen,  séquestré et traumatisé les occupants de la maison, dont femmes et enfants, imposé leur présence avec leurs armes, pendant plus de huit heures d’horloge.

Les avocats et huissiers qui se sont portés audit domicile sur appel du Ministre Gaston Zossou, ont fait l’objet  de fouille et de toutes sortes de vexations. Maitre Sambaou, l’un des avocats, a même été brièvement interpellé et gardé à vue, au motif qu’il portait sur lui, un document, publié et diffusé en toute légalité depuis plusieurs mois et dont il est d’ailleurs co-signataire !

Du 1er Août 2013 à ce jour, ni Yayi Boni, ni les FCBE ni aucun des autres soutiens du pouvoir n’a donné la moindre explication à cette atteinte particulièrement grave à nos droits, à nos libertés, à notre dignité.

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Ces faits ne relèvent guère du hasard. Il s’agit d’une politique, d’une vision inspirée et mis en œuvre à travers des ordres donnés du niveau le plus élevé de l’Etat.  Le Ministre Gaston Zossou, opposant politique bien connu a été ainsi traité comme l’aurait été un brigand de grand chemin. Ainsi se met en place une pratique politique et policière, faite d’exactions, de brimade, de traitements inhumains, pourtant proscrits par la Constitution et nos engagements internationaux.

Il s’agit là d’une voie dangereuse et il est temps d’y mettre fin. C’est pourquoi l’Union fait la Nation lance un appel pressant à tous ceux qui ont encore un brin de patriotisme dans le sang, aux femmes, aux jeunes et aux travailleurs  afin qu’ils redoublent de détermination et d’initiatives pour dire NON au pouvoir corrompu et affameur de Yayi Boni.

L’Union fait la Nation lance tout particulièrement un appel aux agents des forces de sécurité publique, afin qu’ils se saisissent de l’esprit et de la lettre de notre Constitution, en son article 19 qui prescrit entre autres, que  «…Tout individu, tout agent de l’Etat est délié du devoir d’obéissance, lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte grave et manifeste au respect des droits de l’Homme et des libertés publiques ».

La dictature ne passera pas !

Non, à la révision unilatérale et opportuniste de la Constitution !

Enfants du Bénin, debout!

Fait à Cotonou, le 5 Août 2013
Le Coordinateur Général de l’Union fait la Nation
Lazare SEHOUETO

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