Le Bénin une fois encore honoré par la consécration de l’Isma

Hier jeudi 15 août, à l’Isma, a eu lieu le lancement officiel du programme de formation en journalisme reporter d’images, d’étudiants équato-guinéens. Cette formation qui intervient un an après celle des étudiants gabonais et centrafricains, témoigne de la qualité de la formation à l’Isma et honore le Bénin.

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La formation de qualité des cadres africains, précisément dans le domaine de l’information, est un défi continental que l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (Isma), s’est engagé à aider au relèvement. Cet engagement, mais surtout la qualité de la formation qu’il donne à ses étudiants, ont fait de l’institut une référence continentale. De par cette notoriété, l’institut est sollicité pour la formation d’étudiants étrangers. Ainsi, après les Républiques gabonaise et centrafricaine en 2012, l’Isma, grâce à son partenariat avec  la chaîne panafricaine de télévision ‘’Africa 24’’, est de nouveau sollicité par une autre République, celle de la Guinée-Equatoriale, pour la formation de 22 professionnels des médias en  journalisme reporter d’images. La cérémonie de lancement de cette formation parrainée par le ministre de la Communication, représenté par celui de la Jeunesse et des Sports, a eu lieu hier dans les locaux de l’institut à Cotonou.

Président-fondateur de l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel, Marcellin Zannou a, dans son mot de bienvenue, relevé les maux (dont le copier-coller) dont souffre le journalisme aujourd’hui, avant de mettre l’accent sur la nécessité de «formation de ceux qui doivent fournir l’information en temps réel». Pour le président-fondateur de l’Isma, la formation des journalistes est capitale pour la paix.

Cela, le Président Théodoro Obiang N’Guéma l’a compris. Et c’est pourquoi, à en croire le Consul Général de la Guinée-Equatoriale près le Bénin, Léandre Ebang Miko Angue, le Président équato-guinéen, dont le désir est de consolider les relations entre son pays et les autres pays de l’Afrique, a priorisé la formation des ressources humaines. Le présent programme de formation de stagiaires équato-guinéens en journalisme reporter d’images, en est la preuve.  

Pour une presse africaine de qualité

Si dans leurs allocutions, les différentes autorités béninoises et équato-guinéennes présentes au lancement du programme de formation, ont insisté sur la contrainte de renforcement de capacités et d’adaptation pour les hommes des médias, en général, elles ont particulièrement mis l’accent sur ceux africains. Cela, «pour (non seulement) s’assurer de l’élaboration d’informations crédibles», mais aussi (pour) que le misérabilisme ne soit plus l’image projetée de l’Afrique», a précisé le ministre de la Jeunesse et des Sports, Naomie Azaria.

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Dans le même sens, Babylas Boton, Directeur de la formation à la chaîne panafricaine de télévision ‘’Africa 24’’, qui a fait sien l’adage selon lequel «On est jamais mieux servi que par soi-même», invitera les étudiants à la disponibilité, afin de «renverser le flux d’informations vers le Nord».

Précisons que la formation en journalisme reporter d’images, des étudiants équato-guinéens, est prévue pour durer 6 mois. Et elle devra permettre, à terme, de faire de ces derniers des professionnels des médias, respectueux des limites de l’éthique et de la déontologie.

Ces objectifs, le Directeur de Cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Sahidou Salifou, venu représenter le ministre d’Etat, François Abiola, ne doute pas de leur atteinte. Car, il est «sûr» du label professionnel de l’Isma, qui n’est pas à sa première expérience. Encore que les unités d’enseignement ont été arrêtées par des experts en la matière.

Avec cette formation d’étudiants équato-guinéens, qui porte à 19 le nombre de pays ayant des étudiants dans cet institut, c’est la consécration de l’Isma, dont les diplômes sont accrédités par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) et qui est full member de l’Association Internationale des Grandes Ecoles de Cinéma et de télévision (Cilect), qui chaque jour, s’affirme. Et cela ne fait qu’honneur au Bénin.

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