Bilan de la célébration tournante de la Fête de l’Indépendance : Lokossa panse toujours ses plaies

 

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L’organisation tournante de la Fête nationale dans les grandes villes, initiée par le Président Boni Yayi à l’intérieur du Bénin, dès 2007, n’a pas manqué de générer de nombreux avantages et acquis d’infrastructures pour les localités hôtes. Mais, il y a aussi le revers de la médaille.

En 2009, à l’édition de Lokossa, nombreux sont les chantiers qui étaient ouverts à l’occasion, afin de rendre la ville plus attrayante et plus accueillante. On se rappelle encore qu’à cette époque, nombreux sont les travaux qui étaient inachevés avant la célébration des festivités.

 Quatre années plus tard, nous avons décidé de descendre dans la cité de l’espérance, afin de faire un constat de l’état d’avancement des chantiers, entre temps inachevés. On s’est rendu compte de ce que la voie RN2 bis, qui va de l’Hôtel la madeleine, jusqu’à hauteur des villas de logements sociaux, n’a pas encore été achevé. D’une longueur de 1590 mètre linéaires, ce tronçon devait, selon les travaux prévus dans le cadre du 1er août 2009, être bitumé. Mais rien à ce jour n’a évolué. A en croire le Maire de la ville de Lokossa, les travaux auraient été relancés tout récemment, à travers la concession du marché de réhabilitation de la voie et de la remise du site à l’entreprise Mapolo, qui a gagné l’appel d’offres. Il faut préciser que les travaux de finition ont été relancés grâce au dynamisme du Conseil communal qui n’a jamais cessé de mener des démarches auprès du gouvernement.

Concernant les chantiers des 100 logements sociaux, initiés toujours dans le cadre de la Fête de l’Indépendance, édition 2009, on peut constater que, même si le site de Fongba, à la sortie-Nord de la ville, se situe au cœur d’un bas-fond, les travaux ont beaucoup évolué. Mais, on ne comprend toujours pas pourquoi, quatre années après le lancement des chantiers, des petits travaux de finitions, tels que la plomberie dans les toilettes et les cuisines, les pauses de fenêtres et consorts, ne sont pas encore exécutés. Aussi, ces logements sont abandonnés dans des brousses et servent, au mieux, à en croire des témoignages recueillis auprès des riverains, à des nids d’ébats amoureux. Selon le Maire Dakpè Sossou, c’est l’Agence Foncière de l’Habitat, dirigée par Lamatou Alaza, qui serait chargée, depuis bientôt un an, de la gestion des chantiers des logements sociaux.

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L’aire de jeu du Stade municipal de Lokossa, à en croire quelques témoignages recueillis, est devenu plus impraticable avant les travaux effectués dans le cadre de la Fête du 1er août 2009. On se rappelle qu’en son temps, on avait promis une pelouse pour le Stade de Lokossa, mais aujourd’hui cette promesse n’a pas été honorée. Mieux, les clôtures du Stade, réfectionnées à la veille des festivités, en 2009, se sont écroulées et végètent dans un état piteux.

Pour le Maire de la ville de Lokossa, on ne saurait parler aujourd’hui d’éléphants blancs, d’autant plus que les chantiers, qui n’étaient pas achevés, ont été récemment confiés à des structures qui ont pour tâche de les conduire à terme. Toujours est-il que les séquelles des chantiers inachevés, depuis 2009, demeurent, même si grâce à un certain dynamisme du Conseil communal, conduit par Dakpè Sossou, le gouvernement essaie tant bien que mal de panser les plaies.

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