Dans le communiqué du ministère de l’Intérieur justifiant l’interdiction de la marche conjointe de la Convention patriotique des forces de gauche (Cpfg) et l’Union fait la Nation (Un), de ce samedi, entre autres raisons, il a été fait cas d’«individus armés» qui se préparaient à perpétrer des actes de violence sur les manifestants.
Si la véracité de cet argument est mise en cause par les manifestants, les «antirévisionnistes», le jugent d’ailleurs «fallacieux» ayant pour simple but de mettre en œuvre une démocratie à double-vitesse et dictatoriale». Ainsi, cet argument suscite nombre d’interrogations en ce qui concerne les «individus armés». Le ministère de l’Intérieur, qui avait connaissance de l’existence de ces individus qui, par leurs actes de violence, avaient le malsain but de déstabiliser le régime en place, a-t-il pu les mettre aux arrêts ? Qui sont-ils ? Pour qui travaillent ces individus qui allaient attenter à la sécurité publique?
Le ministre Houéssou, signataire du communiqué, doit donner des réponses à ces interrogations, pour lever toute équivoque.
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