Bénin : vers la répression des violations du Code de la route

Excès de vitesse, téléphone au volant, non-port de la ceinture de sécurité et du casque… sont nombre de comportements des usagers, en contradiction avec le Code de la route, qui seront désormais réprimés.

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La route, pourtant infrastructure de développement, constitue au Bénin, avec les maladies telles que le paludisme, l’une des principales causes de mortalité au Bénin. En témoigne le nombre d’accidents meurtriers – environ un millier en 2010 selon des statistiques du Centre National de Sécurité Routière – enregistrés chaque année sur les routes de notre pays. Ces accidents, dont les chiffres ne cessent chaque année de croître, ont pour origine, selon les explications des responsables du Cnsr, les comportements peu recommandables des usagers de la route. Qui allègrement violent les dispositions du Code de la route. Dont, entre autres, les excès de vitesse dans les agglomérations, l’usage du téléphone portable au volant. Aussi, le non-port de la ceinture de sécurité et du casque, constituent-ils des risques de mort en cas d’accident, pour les usagers.  

Pour réduire les cas d’accidents et préserver la vie des milliers de Béninois, le Cnsr qui chaque jour sensibilise les populations pour une «prise de conscience individuelle et collective», va passer à la répression des auteurs d’actes de violation du Code de la route. A en croire le Directeur général du Cnsr, Joseph Bocco, invité hier dans le ‘’Grand format’’ de la chaîne de télévision privée Canal 3, très convaincu de ce qu’il faut «des hommes vivants et valides pour construire le Bénin», les usagers pris en flagrant délit de violation du Code de la route seront verbalisés. Et ils payeront une contravention.

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Si le centre dispose de radars mobiles capables d’enregistrer toutes les informations depuis des kilomètres sur un véhicule, et d’autres appareils pour mener à bien sa mission, le  Dg/Cnsr a lancé un appel aux autorités pour la dotation en équipements modernes du centre qu’il dirige. Joseph Bocco a également plaidé pour l’adoption d’un texte, afin de permettre au Cnsr de verbaliser ceux qui ne portent pas de casques.

La répression des actes de violation du Code de la route étant désormais proche, les usagers indélicats sont donc avertis.

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