Centrafrique : 300 militaires Français et 400 Tchadiens pour un désarmement forcé des officiers Séléka

La France veut s’impliquer d’avantage dans le processus de rétablissement de la paix et la sécurité en Centrafrique. D’après une source proche de l’Elysée, le président Français, François Hollande serait disposé à augmenter l’effectif de ses hommes en RCA à plus de 300.

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Cette nouvelle aide se limiterait exclusivement aux moyens logistiques et humains. Le rôle éventuel des militaires français serait dans un premier temps d’aider la force FOMAC et ensuite de procéder au désarmement forcé des officiers de la Séléka; pour finir, de former et d’encadrer des forces de défenses et de sécurité en Centrafrique. Ceci suite à la montée des violences et de l’insécurité provoquées par les tristes évènements de Bossangoa, Bouca et Bohong.

Tout comme la France, le Tchad, le Burundi et le Congo Brazza ont également réagit en proposant d’envoyer leurs troupes pour contribuer au mandat sous régional du maintien de la paix dans la capitale et à l’intérieur du pays. Déjà 400 éléments Tchadien sont attendus à Bangui. Ces éléments passeront par la ville de Bossangoa avant d’atteindre Bangui.

Ce renforcement des effectifs militaires est une urgence car comme l’ont fait savoir les autorités françaises « c’est une opération de chance ». Pour les Centrafricains, ces annonces ne peuvent que les soulager après tout l’enfer passé dans le feu de la barbarie des anciens combats. Sachant que ces forces auront pour principale mission de réaliser un désarmement musclé des irréductibles « Colonels et Généraux de la Séléka ».

Signalons que la France compte actuellement en Centrafrique 450 hommes qui sont tous basés à l’aéroport international Bangui M’Poko et sur quelques points stratégiques de la capitale centrafricaine (Ambassade de France, Lycée Charles de Gaule et le siège de BEAC). 

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