A ce jour l’ensemble du personnel de la Société Centrafricaine de Téléphonie (SOCATEL) totalise 20 mois d’arriérés de salaires. Ceci par la bénédiction des ministres qui passent à la tête de ce département. En effet, cette société d’Etat est confrontée à d’énormes problèmes dont une gestion opaque et sabreuse tant décriés par les délégués du personnel. La direction générale a brillé par une opacité dans la gestion des mini recettes de la société. Ce qui fait qu’aucun salaire n’est versé au personnel sur les recettes propres de l’entreprise.
Selon un membre du collectif des employés sous couvert de l’anonymat, « la SOCATEL traverse une crise artificielle qui n’a pas été prise en compte par les autorités de la transition. Et pourtant l’Etat fonctionne encore, en grand majorité sur les produits de la SOCATEL ». S’ajoute à cela, a-t-il signifié certains de ses produits ont été spoliés au détriment d’autres sociétés privées, le cas flagrant est la gestion de la communication internationale dont la gestion a été emportée par une société de la place dénommée Telsoft. Ce qui est un manque à gagner pour la SOCATEL qui ne dispose pas d’un conseil d’administration pour veiller à sa gestion.
« Il serait souhaitable que les autorités de tutelle mettent les bouchées doubles pour trouver une solution à nos problèmes », se plaint un personnel.
