Lancée depuis plus de deux semaines dans la ville de Bangui par le président de transition Michel Djotodia, l’opération de ramassage des armes entre les mains des ex éléments de la Séléka se poursuit. Cette opération est coordonnée par le ministre de la sécurité publique, de l’émigration-Immigration et de l’ordre public, Josué Binoua. Se sont les gendarmes et policiers qui effectuent cette opération.
D’après le porte-parole de cette opération, le Colonel Djouma Narkoyo, cette première phase de ramassage d’armes n’a pas encore rencontré des cas de résistance. La récupération des armes se fait en présence des chefs de quartiers et toutes les autorités de chaque arrondissement. Les ex-combattants de la Séléka et même les civils détenant des armes, sont libres de les restituer et en contrepartie, bénéficient d’une modique somme d’argent. Mais d’autres moyens plus rigides seront réservés pour ceux qui saboteront cette opération.
Pour certaines populations de la ville de Bangui, cette opération devrait commencer dans les villes des provinces. Car c’est dans les provinces que les éléments de la séléka s’en prennent aux populations. Une véritable jungle qui ne dit pas son nom. Mais d’autre part, cette opération est une initiative que toute la population apprécie. A cet effet, le ministre de la Sécurité publique, Josué Binoua appelle tous les centrafricains à coopérer et à aider la gendarmerie et la police.
Signalons qu’un nombre important d’armes a été récupéré au cours de cette opération dans les différents arrondissements de Bangui.