Fin de la formation des avocats francophones : le Cifaf fait œuvre utile

Les rideaux sont tombés, vendredi dernier, sur la formation des avocats francophones, organisée par le Centre International de Formation pour l’Afrique des Avocats Francophones (Cifaf). Pendant plusieurs jours, 34 avocats venus de différents pays, ont été formés sur des notions principales du Droit et de l’exercice de leur métier d’avocat. Un concours de plaidoirie a sanctionné cette formation.

Publicité

Entamée le 26 Août dernier, la formation des avocats francophones se termine en apothéose. Vendredi dernier, c’est dans la salle d’audience de la Cour d’Appel de Cotonou qu’ont eu lieu les plaidoiries devant sanctionner la fin de cette formation. Me Jean-Michel Paulus et ses autres confrères membres du jury, ont suivi avec attention les plaidoiries des jeunes avocats. Ils devraient défendre des clients  inculpés de viol, homicide volontaire, non-assistance à personne en danger, détention de stupéfiants, pratiques hétérodoxes, sorcellerie. Aux termes de ce concours très sélectif, Me Julien Akplogan du Barreau du Bénin est sorti  premier. Il est suivi de Me Diath Joëlle Leticia Omepieu du Barreau de la Côte-d’Ivoire et de Me Akouavi Ogougbani Thérèse Donu du Barreau du Togo. Suivent ensuite Me Nicolin François-Cédric Assogba du Barreau du Bénin, Me Ghislain Smelly Bakouété du Barreau du Congo-Brazzaville et Me Cheick B. Sylla du Barreau du Sénégal, tous 4è ex aequo.

Cette promotion porte le nom de Me Cyrille Kouikoui. Dans un exposé, Me Jacques Migan le présente comme un précurseur du Cifaf. D’origine béninoise, il a longtemps servi au Barreau d’Evry en France, mais revenait fréquemment en Afrique pour y contribuer à son développement. Il a travaillé, depuis la France où il se trouvait, pour convaincre plusieurs bâtonniers français de la nécessité de former et de recycler les avocats  francophones. Il est décédé d’un cancer, après s’être  battu jusqu’à son dernier souffle pour le Cifaf. «Cyrille était une vraie force de caractère, et vous pouvez être fiers que votre promotion porte son nom», a conclu Me Jacques Migan.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité