Immatriculation : la lenteur administrative inquiète certains responsables de parcs

La reforme de la délivrance des immatriculations définitives, conformément à la décision du Conseil des ministres du 15 Août dernier, semble convaincre les transitaires. Seulement, certains d’entre eux expriment leur préoccupation quant à la lenteur administrative qui pourrait entraver leurs activités.

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C’est désormais une règle en République du Bénin. Aucun véhicule ne sera plus mis en circulation sans l’immatriculation définitive. C’est le Conseil des ministres qui en a décidé ainsi, le 15 Août dernier. Et les responsables en charge des transports terrestres, le ministre Aké Natondé en tête, ont été sommés, quelques jours après la décision, pour sa mise en application stricte.  

Ceci étant devenue un impératif, les responsables de parcs de vente de véhicules d’occasion sont résolus à se conformer à ladite décision. «Si c’est la seule condition pour exercer le métier, nous n’avons pas le choix», se résout Ghislain, Co-gestionnaire d’un parc de vente de véhicules d’occasion à Sèkandji. Même s’il adhère, malgré lui, à la reforme, il exprime quand même ses inquiétudes. «Avant, avec l’immatriculation provisoire, nous libérons, au plus en 24 heures, les clients qui continuent le processus après, mais on ne sait pas ce qui va se passer avec cette reforme», a-t-il laissé entendre. Cette préoccupation, le Togolais Joël, responsable de parc de vente de véhicules d’occasion, situé toujours à Sekandji, la partage largement et précise : «eux, ils sont dans les bureaux. Nous, nous sommes sur le terrain et chaque minute perdue, c’est de l’argent perdu. Ici, on connaît comment les gens du  bureau fonctionnent. Ils ne sont pas rapides. Et c’est un problème pour nos affaires.» Se soucie-t-il. En effet, Joël se préoccupe de la lenteur administrative. Il explique que c’est le seul facteur qui pourrait rendre difficile la mise en œuvre de la reforme.

Si c’est la lenteur administrative qui préoccupe Joël et Ghislain, Paulo, Marcellin, Khaled, tous responsables de parcs de vente de véhicules d’occasion, quant à eux, mettent en garde les différents responsables en charge de la mise en œuvre de la reforme, contre le favoritisme. Car, «nous n’accepterons pas que des dossiers qui viendront après les nôtres, soient traités avant ceux-ci», ont-ils prévenu.

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