Une année s’est déjà écoulée, mais ses souvenirs encore vifs dans les mémoires. Depuis le décès de l’ancien Ambassadeur du Bénin et ministre des Affaires Etrangères, Guy Landry Hazoumè, 12 mois se sont écoulés. Mais ses idéaux, notamment ceux consignés dans son livre intitulé ‘’Idéologies tribalistes et Nation en Afrique : le cas Dahoméen’’, sont toujours dans les mémoires.
Et c’est d’ailleurs autour de cet ouvrage de choix, publié en 1972 à Paris, que sa famille, ses amis et des intellectuels béninois, se sont réunis samedi 21 septembre dernier, dans les locaux du ministère des Affaires Etrangères. Où le ministre Nassirou Arifari Bako a rendu hommage à son illustre prédécesseur, Guy Landry Hazoumè.
Dans son discours-hommage, le ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur, Nassirou Arifari Bako, a rappelé le combat «des idéaux», la contribution de son «aîné diplomate» dans la construction de notre Nation. Selon le ministre Bako, Guy Landry Hazoumè, dont l’intelligence et l’intellectualisme sont aujourd’hui célébrés, a «analysé un certain nombre de maux qui minaient la construction de notre Nation, à un moment donné». Pour le ministre Bako, si l’ancien ministre Hazoumè n’est plus, «il a laissé des traces que nous devons garder dans nos mémoires, notre espace pour les générations à venir».
Pérenniser l’héritage de Guy Landry Hazoumè
Pour que l’héritage laissé par l’ancien Ambassadeur, décédé il y a un an, soit pérennisé, l’actuel Chef de la Diplomatie béninoise voudrait «que cette célébration serve de serment, pour que nous soyons de véritables héritiers, transmetteurs des idéaux» de Guy Landry Hazoumè. Et, dans ce sens, le plus grand souhait du ministre Bako est que le colloque serve à l’élaboration d’un livre.
Le contexte historique du livre, la lecture de l’auteur sur les ‘’idéologies tribalistes et la Nation’’, la politique linguistique, le régionalisme et la Nation, ainsi que les observations sur la société béninoise et des regards sur l’Afrique, à propos des ‘’idéologies tribalistes’’, sont, entre autres, les thèmes qui ont été abordés par les professeurs Léon Bio Bigou, Paulin Hountondji, Joseph Olabiyi Yaï et Dénis Amoussou-Yéyé, qui ont constitué le premier panel du colloque. Ayant pour modérateur Zakary Dramani Issifou, ce premier panel s’est penché sur la contribution de feu Guy Landry Hazoumè à l’analyse des luttes politiques, à travers son ouvrage.
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