Le volontariat du FCAT Cordoue lutte contre l’exploitation sexuelle et la traite des personnes

Cordoue, le 25 Septembre 2013. Le Festival de Cinéma Africain de Cordoue compte sur une grande équipe des volontaires engagés dans plusieurs activités depuis tout le début de septembre. Parmi ces activités, ils ont organisé un cinéforum à la Cinémathèque d’Andalousie lors de la célébration de la Journée Internationale de Lutte Contre l’Exploitation Sexuelle et la Traite des Personnes.

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L’initiative a profité du soutien de l’Institut Andalous des Femmes (Instituto Andaluz de la Mujer) et de l’ONGD Femmes dans les Zones de Conflit (Mujeres en Zonas de Conflicto). L’évènement, titré « À la recherche de la fin » (« En busca del fin ») s’est déroulé du 17h30 jusqu’à 20h00, le 24 septembre dans la salle Josefina, à la Cinémathèque d’Andalousie. Les volontaires ont participé vivement dans un débat animé par Soledad Pérez (Parlementaire de la Junta d’Andalousie dans le département d’Égalité) et Bashira Escudero (Femmes dans les Zones de Conflit), qui ont établi un dialogue constructif en mettant l’accent sur la dramatique situation vécue par les victimes d’exploitation sexuelle et notamment sur la inefficacité des lois et des voies actuelles pour son éradication, particulièrement dans le contexte des femmes provenant de l’Afrique.

« Trop souvent les femmes qui sont rattrapées dans ces réseaux ne sont même pas conscientes de leur condition de victime », a remarqué Escudero, « donc notre travail consiste aussi en les offrir du support psychologique et de l’assistance juridique ». L’audience était choquée après la lecture de Pérez des certains donnés concernant la manque des actions juridiques pour lutter contre la traite des femmes avec des fins d’exploitation sexuelle en Espagne, « actuellement, il n’y a pas une stratégie définie visé à l’éradication et la prévention de ce problème. Le débat a disparu du discours politique », Pérez a expliqué. Finalement, elle a profité l’occasion pour dénoncer le fait « qu’en Espagne, comme société, on a jamais rejeté complètement la prostitution et il y a nombreux jeunes qui la considèrent comme une forme de loisir pour s’amuser avec des amis ». Le problème, comme le débat a fait remarquer, exige de repenser la notion de traite, très souvent confondue avec la prostitution. L’évènement s’est terminé avec la projection du documentaire Les filières africaines de la prostitution, par Olivier Enogo, qui traite le sujet des réseaux de prostitution africains en Occident visant à la sensibilisation du public en donnant des visages aux problèmes discutés lors du débat.

Avec cette activité, les volontaires ont voulu réclamer la nécessité de la mise en œuvre des lois compréhensives et plus effectives sur la traite des personnes et de ne pas oublier le rôle de la société à l’heure de dénoncer cette situation et de chercher des voies pour offrir à ces femmes protection et des alternatifs. Selon eux, cette loi devrait axer ses actions autour de la prévention, du développement des actions de lutte contre la diffusion publicitaire de la prostitution et de l’établissement des services visés à la protection des victimes.

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