Boko Haram déjoue les pronostics. Le groupe Boko Haram considéré comme terroriste s'est encore une fois illustrée. Décidément rien n'arrête la détermination du groupe, même pas la haute surveillance sous laquelle Abuja, la capitale fédérale du Nigéria est placée depuis l'attentat contre le siège de l'Onu qui a provoqué environ 25 morts en 2011.
Ce mouvement qui fait des prouesses croissantes dans la nuisance a pris à partie la police nigériane ce vendredi 20 septembre pendant qu'elle fouinait derrière la résidence des parlementaires fédéraux, dans le quartier d'Apo, où était censées se trouver des armes cachées du groupe islamiste. Même si au terme des échanges avec les assaillants, les forces de l'ordre ont pu arrêter quelques éléments de la bande, la partie a été rude. Selon les services de renseignement nigérians Boko Haram est de mieux en mieux équipé ce qui rend la tâche difficiel aux forces de l'ordre.
Cette énième exaction de Boko-Haram doit être prise au sérieux par les pays limitrophes du Nigéria, notamment le Bénin dont les frontières sont extrêmement poreuses. Un pays où il est difficile d'identifier l'étranger du béninois, l'hospitalité est confondue au laisser aller.