A l'ONU, le président ghanéen a tenu à faire passer un message à ses pairs occidentaux : « l'Afrique n'a pas besoin de sympathie, mais plutôt de partenariats qui puissent l’aider à se développer ». Pour lui, il ne s'agit pas pour l'occident de se morfondre sur le sort des pays africains ou des africains eux-mêmes, il s'agit d'appuyer ces pays dans leur volonté de développement.
L'afrique est certes, secouée par les guerres, les attaques terroristes et la misère. Mais l'Afrique regorge de pays à taux de croissance élevés. Les pays anglophones du continent sont parmi ceux qui s'en sortent le mieux, notamment grâce aux ressources minières découvertes ces dix dernières années, aux réserves de pétrole ça et là; mais aussi parce que certains pays font des efforts considérables pour sortir leurs ressortissants de la misère sans fin. C'est le cas du Ghana, pays de l'Afrique occidentale qui connaît l'un des essorts les plus remarquables.
Le président ghanéen a eu une pensée pour les victimes des islamistes shebab au Kénya avant d'ajouter : "Ce n’est pas la charité que nous désirons. Nous avons déjà montré qu'avec le temps l'Afrique peut s’affirmer". John Mahama a également eu un message pour son homologue ivoirien, soutenant que son pays ne servira pas d'arrière base pour déstabiliser un autre.
Cet appel du président ghanéen à la tribune de l'ONU, est un appel à la confiance et à l'ouverture du monde occidental. Parce que la révolution venue d'Afrique est en passe de rayonner au delà du continent.