Professionnalisation du cinéma béninois : des maquilleuses outillées pour répondre aux exigences des réalisateurs

Près d’une vingtaine de professionnelles du maquillage, ont suivi, deux jours durant au siège de Gangan Production, un séminaire de formation qui leur a permis de disposer des bases adéquates pour assurer de façon professionnelle, leur rôle dans le cinéma.

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Plus de travail à tâtons, mais un professionnalisme accru dans le volet maquillage, au niveau du 7ème art au Bénin. C’est le souci à la base d’un séminaire de formation des maquilleurs et maquilleuses du cinéma, qui a pris fin ce jeudi 12 septembre 2013 au siège de Gangan Production, à Godomey. C’est par une cérémonie de remise d’attestations et de documents de cours. L’initiative est de l’Association Belle Gazette dirigée par Bénédicte Agbotouedo. Et ce, avec le soutien financier du Fonds d’Aide à la Culture.

Deux jours durant, la vingtaine de participants, a suivi des cours théoriques et pratiques conduits de main de maître par Claude Balogoun, en tant que réalisateur, et par Bénédicte Agbotouedo, Experte formatrice.

L’occasion, à en croire Bénédicte Agbotouedo, leur a permis d’acquérir des outils du maquillage moderne, pour répondre favorablement aux besoins et aux exigences professionnelles des cinéastes lors des tournages ; de donner le visage d’un personnage voulu par le réalisateur. Ces outils, leur permettront également d’être plus compétitives dans ce métier de maquillage. Un métier rare du cinéma, où il y a un manque criard de professionnels et où souvent le raccommodage cède place au professionnalisme. Chose que la présente formation vient corriger.

Vu le contenu de la formation, Marielle Agoli-Agbo, une icône du domaine, avoue qu’il s’agit de notions qui s’acquièrent des mois durant, voir des années durant, en Europe par exemple. C’est alors une chance pour ces stagiaires de se familiariser avec ces notions, sur place. Il leur reste maintenant à les saisir et à les développer davantage, en mettant à contribution leur sens de créativité. Car ce métier de maquillage, c’est un art, affirme le cinéaste béninois et expert, Dimitri Fadonougbo.

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La mise en application de ces notions, concourt à l’évolution du cinéma béninois. «Ceci va donner un coup de pouce à notre cinéma», dira Mme Gnancadja, représentant le Directeur du Fonds d’Aide à la Culture. Car, confie Claude Balogoun, «nous avons le souci que le cinéma béninois brille de dix milles fleurs».

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