Proxénétisme juvénile au Burundi : un vaste réseau mis à nu

10 à 16 ans. C’est la tranche d’âge des jeunes filles prisées d’un vaste réseau de trafiquants de jeunes esclaves sexuelles mis à nu au Burundi par une enquête de Florence Boivin Roumestan, présidente de «Justice et équité», une fondation canadienne. Selon les rapports de cette enquête, déjà 5 ans que les membres du réseau descendent dans  les plus pauvres villages et hameaux du pays pour y recruter les filles mineures pour en faire des esclaves sexuelles.

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Ramenées en villes les jeunes esclaves sexuelles sont placées dans des maisons de prostitution où viennent des clients très attirés par la fraicheur de ces jeunes filles. Outre les villageoises, les proxénètes ont aussi dans leur personnel de jeunes lycéennes recrutées au moyen des rabatteurs, souvent des camarades de classe. La nouvelle de l’existence, depuis 2008, de ce réseau de trafic de jeunes filles à des fins de proxénétisme, révélée par Florence Boivin Roumestan et confirmée par la police a plongé la société burundaise dans l’effroi. Mais selon les sources officielles ce phénomène n’est pas nouveau. En 2002 déjà soixante femmes et enfants burundais ont été récupérés par Interpol au Kenya étant sur le point d’être vendus en Australie.

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