Pour la paix en Syrie et dans le monde, la diplomatie internationale s’active afin de prendre une décision concernant le sort du régime Bachar el-Assad et ses armes chimiques. Après l’accord signé à Genève le samedi passé, François Hollande, Laurent Fabius, John Kerry, William Hague se sont réunis le lundi dernier à l’Elysée pour mieux s’accorder sur l’accord sur les principes de l’accord.
L’accord de Genève, est un traité qui vise à déposséder totalement la Syrie d’armes chimiques et à la contraindre à ne plus en faire usage ultérieurement. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry partage entièrement cette vision et va même au-delà en faisant remarquer au cours de la réunion avec le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, Laurent Fabius et François Hollande, que l’accord sera adopté sous le chapitre VII. Ce qui implique l’usage de la force en cas de non respect par le régime Bachar el-Assad. Sergueï Lavrov ne s’est pas fait prier, avant de s’opposer aux allégations de John Kerry. Pour le ministre des affaires étrangères, faire adopter par le Conseil de sécurité des Nations Unies la résolution sous chapitre VII, serait contraire à leur principe de maintenir la paix. Pendant que la Russie cherche une résolution pacifique, la France, Washington et Londres propose des résolutions fermes et tranchées. Par ailleurs Vladimir Poutine avec l’adoption du traité de Genève, qui prolonge le dialogue entre Damas, Moscou et Washington prend du poids sur le plan politique national et aussi international. La majorité des organes Russes ont affirmé qu’avec cette action Poutine inscrit son nom dans les anales de l’histoire. Laurent Fabius s'est rendu aujourd’hui à Moscou pour poursuivre les échanges avec Sergueï Lavrov. Aux termes de la rencontre, chacun des ministres est resté campé sur ses positions.