Après son élection au poste de Vice-président de l’Association Francophone des Académies Olympiques, Julien Minavoa a tenu, au siège du Comité National Olympique et Sportif Béninois, une conférence de presse pour expliquer les fondements, ainsi que les tenants et aboutissants de ses nouvelles responsabilités.
En marge des 7ème jeux de la Francophonie, le président du Comité National Olympique et Sportif Béninois (Cnosb), Julien Minavoa, a pris part à la première assemblée générale de l’Association Francophone des Académies Olympiques, qui a eu lieu dimanche dernier à Nice en France. Au cours de cette assemblée générale, il a été élu Vice-président de l’association. «Nous avons été élu au poste de Vice-président», a-t-il précisé. Mais, le président a tenu à faire comprendre, suite à une question, que sa participation aux assises, a été déterminante dans cette élection. «Après avoir déposé ma candidature, j’ai ensuite voyagé sur Nice, où s’est tenue cette Assemblée générale, pour aller la défendre. Donc, il fallait qu’on y prenne vraiment part, même si c’est sur fonds propres», a-t-il déclaré, avant de préciser qu’il fait partie d’un bureau de 9 membres. Pour Julien Minavoa, c’est une nouvelle expérience qui commence, et ce n’est que le fruit de la reconnaissance pour le Bénin. Il a souligné que le Cnosb n’a pas été associé à la préparation et au déplacement de la délégation béninoise.
Devant la Presse , il a fait la genèse de l’association. Après le Comité International Olympique (Cio), créé en 1894 par Pierre de Coubertin, il a été convenu de créer une académie nationale pour l’enseignement des idéaux de Coubertin qui sont, entres autres, faire en sorte que le sport serve à toute l’humanité et faire que par le canal du sport la jeunesse de tous les pays, puisse recevoir une meilleure éducation. Ainsi, chaque Comité olympique national doit mettre en place une académie olympique, après la mise en place de l’Académie Internationale Olympique en 1961. C’est en 1985 que le Bénin a mis son académie en place. En Afrique, le Bénin est le deuxième après l’Egypte.
L’idée de la création de l’Association Francophone des Académies Olympiques, est venue du fait que la langue anglaise a commencé à prendre le pas sur la langue française, dans les différentes réunions du Cio. Alors, pour ne plus être frappé d’ostracisme, les pays francophones ont décidé de se mettre ensemble. A l’assemblée de Nice, 33 comité nationaux olympiques étaient représentés, sur les 53 que compte l’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif), et ont pris part aux élections. Le nouveau bureau élu, de neuf membres, est dirigé par Souleymane Diop, Président de l’Académie Nationale Olympique du Sénégal, pour un mandat de quatre ans.
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