Député Anc, parti au pouvoir en Afrique du Sud, et chef coutumier de Mvezo, le village natal de son grand-père, Nelson Mandela, Mandla n’est visiblement pas à l’image de son pépé. Pour avoir menacé un automobiliste avec une arme à feu, lors d’une violente dispute durant un embouteillage, ce petit fils du héros de la lutte anti-apartheid, fait objet d’une poursuite de la police sud-africaine.
D’après un porte-parole de la police, la plainte émane du conducteur de voiture sur qui il a pointé son arme dimanche dernier à Matha, dans le sud-est du pays. Selon le rapport du policier, la circulation était bloquée à la suite d’un accident de circulation. Irrité, le petit fils de Mandela est sorti de son véhicule avec l’arme qu’il a pointé sur le conducteur, l’accusant de lui obstruer le passage. Mais peu importe la raison de son acte. « On n’a pas le droit de pointer une arme sur n’importe qui, c’est une arme qui peut tuer » a clarifié le policier.
Mandla n’est pas à son premier forfait. Il s’était illustré dans la presse, notamment pendant que son pépé était hospitalisé pour une grave infection pulmonaire à l’hôpital de Pretoria. Dans son désire de développer des activités touristiques capable de concurrencer un musée mémorial officiel existant, Mandla auraient violé des sépultures. Les membres de sa famille lui reprochaient le déplacement des tombes des trois enfants morts de l’ex-dirigeant sud-africain, dans le village dont il est le chef coutumier. Un projet à grand retour financier qui lui tenait à cœur.
