Législatives en Guinée : de l’électricité dans l’ air

En Guinée, les choses se précisent pour une éventuelle explosion sociale. A peine les bureaux de votes fermés que l’opposition politique guinéenne est montée au créneau pour crier « au voleur ». Ce lundi, une dizaine de chefs de l’opposition est revenue à la charge avant même que les résultats ne tombent.

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Elle a tenu en vase clos une rencontre qui a réuni les gros bonnets dont Cellou Dalein Diallo, Sydia Touré  et Lansana Kouyaté.  Pour eux, il y a eu plusieurs anomalies, des tripatouillages du fichier électoral en haute Guinée, une cinquantaine de bureaux de votes fictifs à Kankan et d’énormes irrégularités dans d’autres parties du pays favorables à l’opposition. «Pas question donc d’admettre des résultats en vue pour un hold-up électoral », a déclaré  Sidya Touré. Le leader de l’Union des forces républicaines, Ufr a aussi fait savoir que l’opposition au regard de toutes ses incongruités offre à la Céni, la chance de corriger ses anomalies avant de publier les résultats provisoires sans quoi, ils n’accepteront pas son verdict. Craignant une résurgence de violences, bon nombre d’observateurs étrangers lancent déjà des appels au calme et à la sérénité à l’endroit de la population. Même si pour le moment la CENI continue son travail, il serait de bon ton d’envisager des discussions sur les irréguralités énoncées par les membres de l’opposition pour éviter une généralisation des tensions ethniques déjà fort présentes dans le pays. Il est à noter que le pays vit depuis le décès de l’ancien président Lansana Conté. Ces élections législatives sont les premières organisées dans le pays depuis une décennie. Preuve que les tensions déjà constatées ici et là, soient apaisées à temps pour permettre au pays de retrouver un calme nécessaire à la cohésion sociale et à un probable développement économique

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