Azannaï et Fikara dénoncent le non-reversement de Tva et le gré-à-gré de la Segub

« Nous avons le devoir de combattre Yayi. Depuis 1960, Je n’ai jamais vu un Président aussi antinationaliste au Bénin. Il ne nous défend pas, comme le lui recommande la Constitution. Il dessaisit les opérateurs économiques nationaux et cède leurs affaires aux entreprises étrangères», a martelé le député Saka Fikara du Mds.

Publicité

En fait, avec Candide Azannaï du parti Restaurer l’Espoir, l’asphyxie des sociétés locales a été dénoncée. Les deux chefs de parti disent ne pas comprendre cette asphyxie ciblée, qui tue les sociétés telles que Cajaf Comon, Fludor, Shb, Lafarge… En réalité, avec les mesures de la Direction Générale des Impôts et des Domaines, les sociétés locales sont en passe de fermer, pour non-reversement des retours sur TVA. Le marché de vérification des importations, donné gré-à-gré à Segub, les inquiète aussi. «Il casse le Pvi Nouvelle Génération et remet les pièces essentielles à Segub, sans avis d’appel d’offres», confie Candide Azannaï, qui déplore le fait que ce marché très important soit donné à une société qui gérait déjà le Guichet Unique. «C’est ce qu’on reproche à Talon, qu’on est en train de reprendre avec ces étrangers», regrette-t-il. «Nous allons saisir les instances françaises, pour qu’on rappelle le Segub à l’ordre», ajoute Saka Fikara.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité