Guy Ogoubiyi, Président de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption, a été l’invité de l’émission dominicale «Zone franche» de ce dimanche 17 novembre 2013. Il clame que l’institution dont-il a la charge, n’a reçu aucun copeck du gouvernement, depuis sa prise de fonction officielle.
Reçu sur le plateau de l’émission Zone franche d’hier 17 novembre 2013, Guy Ogoubiyi, Président de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (Anlc), a d’abord rappelé la volonté qui a animé le Chef de l’Etat, dans la mise en place de cette Autorité. Pour ce dernier, c’est l’entourage du Chef de l’Etat qui ne l’accompagne pas dans sa dynamique, raison pour laquelle, depuis la prise de fonction du bureau de l’Anlc, il n’a pas eu droit à une audience avec l’actuel locataire de la Marina. L’Anlc est un organe placée directement sous la tutelle du Chef de l’Etat, dont le bureau a été installé le 22 mai 2013 pour un mandat de 3 ans. Le Président de l’Anlc a profité de cette tribune pour présenter un chapelet de difficultés auxquelles est confrontée son institution. Il s’agit principalement du manque de ressources financières. A ce titre, il affirme : «jusqu’à ce jour nous n’avons pas reçu un seul rond, nous sommes dans un immobilisme total». Toutefois, l’invité rappelle qu’une correspondance a été adressée au Chef de l’Etat, pour l’informer que le personnel n’a pas été payé. De même, les prestataires de service n’ont pas été payés, et l’eau a été coupée à la structure… A la question de savoir ce qui a été fait dans le sens de la lutte contre la corruption, le Président a expliqué que de nombreux efforts ont été faits, au plan intellectuel. Il en veut pour preuves, la rédaction des textes pour le bon fonctionnement de la structure (Plan stratégique, Règlement intérieur et financier, audit…) Il espère qu’après ce passage télévisé, le gouvernement fera diligence pour que les fonds leur soient alloués, afin de booster les activités de l’Anlc.