Poésie sossavienne, la littérature sous une autre forme

L‘édition 2013 de la Journée internationale de l‘écrivain africain, aura été marquée au Bénin, entre autres, par la sortie médiatique de l’auteur béninois Innocent Sossavi. «L’objectif est d’imprégner l’opinion nationale et internationale du sens et de l’essence de la poésie sossavienne», dira-t-il. Il s’agissait pour lui, de rendre visible et audible son nouveau style d’écriture littéraire, sa nouvelle conception de la poésie, qu’il met sous cette «poésie sossavienne» et qui ne se trouve pas être comprimée dans le genre poétique, mais soutenu par tous les autres genres de la littérature.

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Un nouveau «courant» littéraire qu’il a exposé à travers sa première publication, «Les Soleils ne sont pas morts», paru le 15 février 2012 aux Editions « Mon Petit Editeur » en France. Un ensemble de quarante trois poèmes. Lire ci-dessous la déclaration de l’auteur sur cette poésie.

La Poésie sossavienne selon l’auteur

“ […] Comme définition à donner de ma poésie, je suis tenté d’affirmer que la poésie sossavienne est la poésie de l’auteur que je suis, épanchée aux vers libres, au décor pathétique. Emotion oblige. Puisqu’on ne saurait réellement parler de la poésie sossavienne indépendamment de l’émotion à flots qui la fonde. Car, dans le fond, la poésie sossavienne est fille de l’affect foisonnant, l’émotion en démesure pour la liberté.

Mais la poésie, chez moi, ne se limite pas au genre poétique; elle est une démarche littéraire imprégnée d’émotion à flots pour la liberté. Le genre poétique l’étaie, tout comme le roman, l’essai, le théâtre, la nouvelle, l’épistolaire et le discours. Non-figée par essence, cette poésies s’illustre par:

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– La fluidité du délire;

– Le refus de la fixité que signale le refus de la rime et des contraintes métriques;

– La pluralité contre l’unité;

– La variabilité tous azimuts.

En tout, la poésie sossavienne est iconoclaste dans son affirmation et son désir de liberté.

Paru le 15 février 2012 aux Editions « Mon Petit Editeur » en France, «Les Soleils ne sont pas morts» signale cette poésie à l’avantage de l’homme, et non à son encontre. L’homme en proie à l’angoissé et au désespoir. Cet homme pour qui «Les Soleils ne sont pas morts» est une invite à l’espoir, à travers ses quarante trois poèmes répartis en quatre cahiers que sont « Corrida», « Fanaisons », « Ces mamelles où je dors » et «Les Soleils ne sont pas morts» de qui l’œuvre tient son intitulé.’

On retiendra que l’angoisse et le ‘désespoir rendent l’homme malheureux, mais la poésie sossavienne le désangoisse et le nourrit d’espoir pour le soulager; on retiendra que la poésie sossavienne  est une poésie de l’espoir, lors même qu’elle est inspirée par la douleur dans ses variantes.

Parce que l’espoir est au centre de ma poésie, le titre « Les Soleils ne sont pas morts » donné à l’œuvre est ma manière de signifier que l’espoir n’est pas perdu pour l’homme en proie à l’angoisse et au désespoir.

Le sens et l’essence de la poésie sossavienrie, tels qu’évoqués, ont fait de ma part l’objet d’une lettre de 100 pages environ, intitulée. «Lettre à Kéleth Kalézie» actuellement’ sous presse. L’option’ du genre épistolaire répond à mon souci de mieux imprégner le lectorat, pour une appréhension aisée de la poésie sossavienne.

Il me paraît impérieux de remercier Jérôme Carlos pour sa préface dont le titre «couleur et odeur d’éternité pour une résurrection» résume le sens et l’essence de la poésie sossavienne. De tout mon cœur, je lui rends hommage pour son soutien à ma carrière littéraire qu’inaugure «Les Soleils ne sont pas morts».’’

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