2,1 millions d’adolescents âgés de 10 à 19 ans vivent avec le vih. C’est ce que l’Oms vient de révéler dans un communiqué qu’elle a conjointement publié avec l’Unicef ce lundi 25 novembre 2013. Le danger, selon l’institution des Nations-Unies : un grand nombre d’entre eux ne bénéficient pas des soins et du soutien dont ils auraient besoin pour rester en bonne santé et empêcher la propagation de la maladie.
Ce manque de prise en charge pourrait aggraver la situation. La progression de la pandémie devient de plus en plus préoccupante. Des millions d’adolescents risquent encore de contracter l’infection si rien n’est fait selon l’Oms. Dans le communiqué l’Oms révèle qu’en raison du déficit de soins et de services spécialement adaptés, le nombre d’adolescents décédés est passé de 70.000 en 2005 à 104.000 en 2012. Une augmentation considérable des décès liés au sida dans la tranche des 10 à 19 ans, contre une baisse de 30% dans la population générale d’après le document. En Afrique, précise le document, la plupart des jeunes filles et des adolescents vivant avec le vih ont eu très tôt des relations sexuelles non protégées sous contrainte parfois. L’Oms dans ses nouvelles recommandations sur l’infection à Vih qu’elle vient de publier dans le cadre de la Journée mondiale du sida 2013 qui sera célébrée le 1er décembre prochain, appelle les pouvoirs publics à davantage prendre en compte des programmes de lutte contre le sida dans leurs politiques de santé. L’institution des Nations Unies en ce qui la concerne, va mettre en place un service d’aide online couplé d’exemples issus des programmes nationaux qui ont été bénéfiques pour les séropositives dès 2014.
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