La Fédération Béninoise de Badminton (Fbba) a tenu son tout premier Championnat national le samedi 7 décembre 2013. Un Championnat qui a connu la participation d’une trentaine de badistes venus de tous les départements, sauf ceux de l’Atacora/ Donga et du Zou/Collines. Dans une interview qu’il nous a accordée juste après à la fin du Championnat, Aubin Assogba, président de la Fbba, revient sur les raisons de ces absences, la qualité de la compétition, l’organisation et les compétions à venir.
«Vous venez de terminer votre tout premier Championnat national. Quelles sont vos impressions?
Je suis satisfait de la qualité de la compétition, mais aussi de la qualité de l’organisation. Il faut reconnaître que ça n’a pas été facile. Cela fait exactement deux ans qu’on a rêvé de cette compétition. C’est une équipe qui a gagné et non une personne. Les enfants ont gagné, ils ont bien joué. L’équipe de la Fédération, le Comité exécutif a gagné. Tous les joueurs, les sportifs sur le plan national, ont gagné. Donc c’est une satisfaction globale, et je mets déjà le défi pour les années à venir, parce que nous estimons que nous devons relever le défi d’aller plus loin, afin que les gens puissent croire en nous, en notre jeunesse, croire aussi à la réussite de la fédération Béninoise de Badminton.
Comment voyez-vous le niveau technique des délégations qui sont venues des autres communes?
Les délégations qui sont venues de l’intérieur se sont bien comportées. Il faut reconnaître qu’il n’y a pas longtemps qu’elles ont commencé le badminton. Mais, on a senti qu’il y a de l’engouement, il y a de l’envie. Cela va continuer sur le terrain, à travers le programme badminton à l’école, et également l’Ecole de badminton qui nous a permis, à travers cette compétition (Ndr le Championnat national), d’identifier des enfants qui vont rentrer à l’Ecole de badminton. Donc, c’est un travail qui va continuer sur le terrain, et nous espérons que dans les années à venir, on peut compter sur un vivier à l’intérieur de pays, et que ce ne sera plus l’apanage des joueurs de Cotonou et de ses environs.
On a constaté quand même l’absence de quelques départements, notamment les Zou/Collines, l’Atacora /Donga. Qu’est-ce qui justifie ces absences?
Ces absences sont liées à un petit problème de retard dans le démarrage des activités dans ces régions. Mais, il faut signaler que nous avons fait un travail technique à leur niveau, et il s’est révélé qu’ils n’ont pas encore le niveau qui puisse leur ouvrir la porte pour participer au Championnat national. C’est pour cela que nous avons estimé les laisser d’abord, pour qu’ils acquièrent plus d’expériences. Pour que l’année prochaine nous puissions avoir des équipes fortes, des équipes dans les normes.
Après le Championnat que peut-on attendre de la Fédération?
Vraiment, c’est le play-off comme les gens le disent souvent. Nous avons encore d’autres compétitions en vue, mais ce ne sont plus des compétitions statutaires de la Fédération. Avant la fin de ce mois de décembre, nous avons la Coupe Ali Yaro de badminton. Après cela, nous allons lancer en 2014, la première Ligue de badminton au Bénin, qui sera animée durant toute la saison sportive 2013-2014.
Quel appel voulez-vous lancer à ceux qui vous accompagnent?
Un dernier mot, c’est remercier les amis de la Presse sportive béninoise, qui se sont vraiment battus pour nous accompagner dans cette exaltante mission. Nous ne sommes pas encore à la fin. Nous venons de terminer une partie, et le plus dur commence maintenant. Nous lançons un appel aux autorités et aux sponsors qui nous soutiennent, de ne pas baisser les bras. Parce que le travail va continuer, et nous n’allons pas les décevoir. Nous comptons sur notre force de jeunesse, pour pouvoir pousser loin le badminton béninois.
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