Azatassou accuse l’UN de souiller l’image du Bénin pour des intérêts égoïstes

La conférence de presse organisée le 10 décembre dernier, par la coalition de l’opposition, l’Union fait la Nation (Un), n’a pas fini de susciter des réactions au sein de la majorité présidentielle.

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Après la sortie médiatique du week-end dernier, conjointement animée par le ministre des Travaux Publics et le Conseiller Spécial aux affaires politiques du Chef de l’Etat, c’est au tour de la Coordination nationale des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) de monter au créneau pour apporter une réplique à l’Un. L’objectif principal de cette conférence de presse, était d’apporter des réponses à certaines allégations de l’Un, lors de sa dernière sortie. Pour Eugène Azatassou, Coordonateur national des Fcbe, cette sortie de l’opposition était parsemée de déclarations tendant à jeter du discrédit sur le Bénin, son gouvernement et le Chef de l’Etat. A en croire le conférencier, l’Un se trompe, lorsqu’elle accuse le régime du Président Boni Yayi de «tentatives de liquidation de la démocratie et de toute opposition». Pour le Coordonateur, le foisonnement de la Presse, et surtout celle de l’opposition, est le symbole d’une démocratie en marche. Eugène Azatassou croit savoir que la lutte pour la démocratie, la préservation de l’esprit de la Conférence Nationale, l’Etat de droit et les Droits de l’Homme, le soutien aux opérateurs économiques et à l’emploi des jeunes, la lutte contre la mauvaise gouvernance, ne sont que des prétextes derrière lesquels se cache l’Union fait la Nation et ses alliés, pour emballer l’opinion nationale et internationale. «On radicalise le langage et la lutte, on salit le Bénin, notre patrie, en le présentant comme une destination peu sûre, et on convoque des Assises Nationales où ne sont conviés que de prétendus patriotes, dont beaucoup auront certainement leur cuillère à café en bandoulière», a-t-il déclaré. Le Coordonnateur des Fcbe, interprète les levées de boucliers des acteurs de l’Un, comme une volonté de reconquérir, avant terme et à tout prix, le pouvoir qu’ils ont perdu en 2006. Il reproche également à l’opposition, «des déclarations haineuses, des démarches vis-à-vis des institutions pour les opposer à l’Exécutif, des tentatives de subordination des syndicats et des travailleurs». D’après le chef de file des Fcbe, seul la paix du Peuple devrait primer sur tout. Ce qui, selon lui, n’est pas l’objectif de l’opposition.

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