Une opération de désarmement dirigée contre des groupes armés musulmans constitués d’anciens membres de la Séléka a fait trois morts ce dimanche 22 décembre 2013 à Bangui. Tout est parti d’un accrochage de sources encore inconnues.
Mais selon Abacar Sabone, le chef de l’un des groupes armés c’est l’armée française qui a provoqué l’incident en ouvrant le feu sans sommation. Les éléments tués poursuit-il, étaient armés, certes, mais ils n’avaient montré aucune hostilité envers les Français et n’ont pas fait usage de leurs armes. En dehors de ces trois morts, de nombreux blessés ont été recensés. Indignés par ces décès les habitants de cette localité pourtant favorables au pouvoir sont sortis par dizaines pour réclamer le départ des forces françaises qui selon eux, font du deux poids deux mesures dans cette opération de désarmement. « Nous ne voulons pas de la France! », « Nous ne voulons pas de l’opération Sangaris! » ont-ils crié. La France selon les manifestants a envoyé ses combattants pour déstabiliser la Centrafrique et mener une opération sanguinaire afin de les faire tuer au jour le jour.
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