D’après des propos que le président Alassane Ouattara a laissé entendre ce mercredi 11 décembre 2013, au cours d’un meeting qu’il a tenu dans la région de Didévi, au centre de la côte d’Ivoire, le Front Populaire Ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo pourrait bientôt rejoindre le gouvernement.
Une annonce qui contraste pourtant avec la position actuelle du Parti qui réclame d’abord la satisfaction de certaines revendications. En quelques mots, le président ivoirien a fait comprendre qu’il ne perçoit pas les partis de l’opposition comme des adversaires, mais comme des frères qui le rejoindront bientôt. S’il est vrai que dans sa déclaration, le président ivoirien n’a pas cité le nom du FPI, il est pourtant à noter que ce meeting s’est tenu deux jours après une rencontre entre le RDR (Rassemblement des Républicains), parti au pouvoir, et le FPI. Pendant ce temps, au FPI, on estime que l’entrée au gouvernement n’est pas encore à l’ordre du jour. Les partisans de Laurent Gbagbo exigent d’abord que tous les points d’accord déjà obtenus lors des discussions directes avec le gouvernement soient appliqués. Parlant de ces points d’accord, il s’agit notamment : du dégel des avoirs des cadres du FPI, du retour total des exilés politiques et de la libération de tous les prisonniers politiques.
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