La 3ème session de formation continue des avocats du Centre International en Afrique de Formation des Avocats Francophones (Cifaf) a été officiellement lancée ce mardi 10 décembre 2013 à Abidjan en Côte-d’Ivoire, par le Directeur dudit Centre, le Bâtonnier Jacques A. Migan. La 3ème session de formation gratuite continue des avocats, se tient depuis hier à la Maison de l’Architecte à Abidjan, et ce jusqu’au 13 décembre prochain.
Une initiative du Centre International en Afrique de Formation des Avocats Francophones (Cifaf), avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif). Quatre jours durant, les professionnels du métier d’avocat échangeront sur des questions de la corporation. Venus des barreaux de la Côte-d’Ivoire, du Burkina- Faso, du Togo, du Bénin, du Niger, du Gabon, du Mali, de la Guinée, du Sénégal, de la République Démocratique du Congo (Rdc), ces hommes du Droit réfléchissent sur la déontologie, le droit processuel et la pratique professionnelle dans leur secteur. La professionnalisation continue et soutenue des avocats africains, étant, à en croire le Directeur du Cifaf, le Bâtonnier Jacques Migan, une nécessité et un défi. Ces points essentiels de la présente session, seront débattus à travers plusieurs sous-thèmes : ‘’la confidentialité et l’inviolabilité des dossiers des Avocats’’, ‘’’l’obligation de signalisation des opérations suspectes dans la lutte contre le blanchiment d’argent’’, ‘’les principes essentiels de la profession d’avocat’’, ‘’le régime des exceptions et fins de non-recevoir en procédure civile’’, ‘’l’avocat dans ses rapports avec les magistrats et avec ses clients’’, ‘’les techniques de cassation’’, ‘’la psychologie du juge et sa perception de la plaidoirie de l’avocat’’, ‘’le phénomène de la cybercriminalité et son impact dans le milieu des affaires’’. L’objectif de pareilles sessions de formation, est de permettre aux avocats africains d’être au même niveau d’information et de compétence que leurs collègues des autres continents, à en croire le Directeur du Cifaf, dont l’un des soucis est le professionnalisme accru et la compétitivité des acteurs judiciaire. Pour ce, la formation est assurée par des formateurs de renommée internationale, venus de divers horizons, dont la France, la Belgique et de pays africains.
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