Pour la facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos

Les conducteurs, usagers du corridor Abidjan-Lagos, ont été sensibilisés hier à Cotonou sur les textes de la Cedeao, ainsi que sur leurs droits et devoirs. La méconnaissance des textes qui les protègent, et aussi le non-respect de leurs droits et devoirs, font des transporteurs, des responsables, en partie, des difficultés qu’ils rencontrent sur les voies.

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Mais, le projet de facilitation du commerce et du transport sur le Corridor Abidjan-Lagos vient les sauver de par ses activités, dont la campagne de sensibilisation qui s’est déroulée dans la matinée de ce jeudi 19 Décembre 2013, sur le parc Bétéko à Cotonou. «Nous sommes là pour échanger, communiquer et faire circuler l’information, de manière à ce que votre activité puisse bien se dérouler», précise le Directeur général du transport terrestre et Président du Comité National de Facilitation (Cnf), Isidore Akibodé, au début de la séance. «Que chacun de nous puisse savoir ses droits et devoirs, et comment se comporter pour revendiquer certaines choses», a-t-il ajouté. Avant la phase interactive qui a marqué la séance, il est revenu à l’expert en communication, Pascal Zounchémè, d’entretenir ces transporteurs venus nombreux à la séance, sur ces textes de la Cedeao qui leurs facilitent la circulation, et sur leurs droits et devoirs. Le communicateur tire son exposé d’une étude qu’il a réalisée au sujet des difficultés auxquelles ces transporteurs sont exposés, sur le corridor, notamment sur l’axe Sèmè-Kraké-Illacondji. Laquelle étude lui a révélé qu’en premier lieu, ces difficultés sont dues au fait que «la plupart des conducteurs ne sont pas à jour» par rapport aux pièces, à l’état de leurs véhicules. Ceci, a-t-il constaté, parce qu’ils n’ont pas toujours connaissance des documents qu’un conducteur doit avoir, à savoir le permis de conduire international, le passeport ou carte d’identité, la carte grise internationale, la carte brune Cedeao, le certificat de visite technique, la carte internationale d’autorisation de transport public de marchandises, les formalités de santé et autres. Aussi, le communicateur leur a-t-il rappelé leurs droits et devoirs, selon les textes de la Cedeao sur le Corridor Abidjan-Lagos. L’exposé du communicateur a été suivi d’une phase interactive, qui a permis aux usagers de ce corridor d’éclairer les quelques points d’ombre qui subsistaient à leur niveau. A noter que la sensibilisation n’a pas été qu’orale. Un guide du conducteur et d’autres documents ont été édités et distribués gratuitement aux conducteurs. Il a été également mis à leur disposition, les cordonnées téléphoniques des services auxquels ils pourront s’adresser à tout moment, dès qu’ils seront confrontés à des difficultés alors qu’ils seraient à jour. Désormais, ils sont rassurés de circuler facilement sur ce corridor. «Sachez que vous êtes protégés dans votre activité de transporteur par des textes et des lois que le Bénin est obligé de respecter, de même que vous aussi.» Rassure Pascal Zounchémè. Qui conclut : «Aujourd’hui, vous n’êtes pas seuls face à vos problèmes. Les différentes personnes impliquées dans le commerce et le transport, sont conscientes qu’elles doivent vous aider». Sinon que, lorsque ces conducteurs subissent les difficultés routières, ils les répercutent sur le coût des marchandises qui reviennent plus chères aux consommateurs.

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