Le nouveau pourparler qui s’est tenu entre les islamistes et leurs opposants le vendredi 27 décembre dernier, a accouché d’un consensus. Les membres du Dialogue national se sont entendus sur le fait que le gouvernement, conduit par les islamistes d’Ennahda, passera le pouvoir à un cabinet d’indépendants le 08 janvier 2014.
L’information a été annoncée par l’Union général tunisienne du travail (UGTT), à travers son Secrétaire général adjoint Bou Ali Mbarki, médiateur des négociations censées sortir le pays de la grave crise dans laquelle il végète. D’après les propos de ce dernier, rapportés par l’AFP, « Les membres du Dialogue national ont convenu que le 08 janvier serait la date de la prise de fonctions de Mehdi Jomâa et de la démission officielle d’Ali Larayedh ». On retient donc qu’Ali Larayedh, le premier ministre actuel, et son parti Ennahda ont donné leur accord pour déposer le tablier dès l’adoption de la nouvelle constitution. Une nouvelle constitution dont l’examen, à l’Assemblée nationale constituante, est prévue pour le 03 janvier 2014. D’après les dispositions légales, en Tunisie, le président, Moncef Marzouki, après la démission d’Ali Larayedh, doit confier à Mehdi Jomâa la formation d’un nouveau gouvernement qui devra obtenir la confirmation de l’Assemblée nationale constituante.
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